Noômane Fehri, ministre des Technologies, de l'Information et des Communications, a indiqué que son département avait reçu, au cours du premier semestre de cette année, entre 500 et 1000 demandes de contrôle de contenu de sites web et de pages suspectes. « Par ailleurs, environ une centaine de sites internet sont surveillés de façon continue », a-t-il ajouté. Dans une déclaration, vendredi 23 octobre 2015, à Shems FM, Noômane Fehri a indiqué qu'il est, des fois, ardu de pister les administrateurs de ces sites. « On arrive des fois à dévoiler leur identité et coordonnées. D'autres fois, on ne parvient qu'à déterminer leur emplacement », a-t-il expliqué en substance.
« Nous transférons, poursuit-il, les informations obtenues au ministère de la Défense et au ministère de l'Intérieur, qui se chargeront du reste ». Le ministre a, par ailleurs, appelé les Tunisiens à ne plus aller sur la page « Al Mared Al Jazaïri » ainsi que sur les autres pages qui diffusent un contenu similaire.