Interrogé par Business News sur le risque pris par les personnes enfreignant le couvre-feu, Walid Louguini, porte-parole du ministère de l'Intérieur mais également magistrat, a rappelé les dispositions de l'article 9 du décret 78-50 du 26 janvier 1978, réglementant l'état d'urgence. Dans cet article, on lit que « Les infractions aux dispositions du présent décret sont punies d'un emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de 60 à 2500 dinars ou de l'une de ces peines seulement. »