Dans une déclaration accordée, dimanche 6 mars 2016 à la Radio nationale à l'issue de la défaite du Club Africain contre l'Etoile Sportive du Sahel, Slim Riahi, président du Club de Bab Jedid, a tiré à boulets rouges sur toutes les parties prenantes dans les affaires du football. Il a traité, ainsi la Fédération tunisienne de football (FTF) de corrompue et son président de vouloir, coûte que coûte, engranger un nouveau mandat à la tête de la Fédération. Il a traité le ministre de la Jeunesse et des Sports de « lâche » parce qu'il a peur des critiques. « Quand il a voulu agir, il a été menacé de partout, ce qui l'avait amené à se rétracter », a-t-il dit en substance. A noter que le ministre des Sports, Maher Ben Dhia, fait partie de formation politique présidée par le même Slim Riahi, l'UPL.
« Quant au chef du gouvernement, ajoute t-il, n'en parlons pas dans le sens où je lui ai remis un dossier complet sur les malversations de la FTF et de son président, Wadiî El Jeri, mais il n'a pas voulu réagir, probablement parce qu'il a eu peur surtout que l'Etoile du Sahel y était impliquée ». Et de conclure : « Si le Club Africain peut retrouver la bonne voie avec mon départ, qu'on me le dise ».
