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Habib Essid n'a d'autre choix que de quitter le navire !
Publié dans Business News le 17 - 06 - 2016

Rétropédalage à la présidence du gouvernement. Alors que le porte-parole avait déclaré, en début de semaine, que Habib Essid ne démissionnera pas de son poste, la Kasbah vient le démentir aujourd'hui. Le chef du gouvernement se pliera donc à l'initiative de Béji Caïd Essebsi et les différentes réunions tenues ces derniers jours ne serviraient, nullement, à chercher une quelconque alternative. De quoi afficher, ouvertement, qu'Essid, abandonné par ses soutiens, est contraint à quitter le navire.

« Habib Essid devra démissionner dans les plus brefs délais […] afin de ne pas envenimer davantage la situation ». C'est ce qu'avait déclaré Abdelaziz Kotti, porte-parole de Nidaa ce matin, du vendredi 17 juin, à l'issue de la réunion, tenue hier soir, par les représentants de la coalition gouvernementale. Les partis réunis avaient appelé Habib Essid à démissionner lui annonçant qu'il « ne bénéficie plus du soutien des partis au pouvoir ». « L'équipe ministérielle actuelle deviendra un gouvernement d'affaires courantes, explique Kotti, en attendant la formation du nouveau gouvernement d'union nationale ».

La question de savoir si Habib Essid démissionnera de son poste de chef du gouvernement est sur toutes les lèvres depuis que cette information a fuité, mi-mai, et que des bruits de couloir ont indiqué qu'il pourrait quitter la présidence du gouvernement très prochainement. Si le principal intéressé a d'abord nié une telle démission affirmant qu'il est disposé à « continuer sa mission jusqu'au bout », il a fini aujourd'hui par abdiquer se disant prêt à rendre son tablier « dès que les concertations seront terminées », avec les différents représentants des partis de la coalition gouvernementale.

A ce niveau, c'est donc Béji Caïd Essebsi qui remporte la manche forçant Habib Essid à partir sans faire trop de chichis. Tout porte à croire, aujourd'hui, que le locataire de la Kabsah remettra les clés sans passer par un vote de confiance au Parlement. En effet, le porte-parole de la présidence du gouvernement, Khaled Chouket, vient d'être désavoué aujourd'hui par un communiqué de la présidence du gouvernement. Le communiqué, publié ce matin, annonce clairement que Habib Essid se pliera à l'initiative présidentielle et qu'il ne compte nullement y opposer une alternative. Khaled Chouket avait déclaré, il y a à peine trois jours, sur Mosaïque Fm, que Habib Essid, ne démissionnera pas de son poste. Ceci n'est plus d'actualité aujourd'hui.

Il semblerait qu'aujourd'hui Habib Essid dispose moins de soutiens que ce qu'il parait. Alors que Nidaa était le seul parti de la coalition au pouvoir à s'opposer fermement à ce que Essid reste à la Kasbah, il semblerait que les autres représentants se soient ralliés à cette idée. En effet, Abdelaziz Kotti a affirmé que les partis de la coalition ont demandé une réunion avec Habib Essid afin de lui annoncer qu'il ne bénéficie plus du soutien des partis au pouvoir.
Chose démentie par le dirigeant d'Ennahdha et président du conseil de la Choura, Abdelkarim Harouni, qui a indiqué à Express Fm ce matin que les déclarations de Abdelaziz Kotti étaient « fausses » insistant sur le fait qu'aucun communiqué officiel n'a été publié au nom de la coalition à ce sujet. En effet, Ennahdha n'a pas encore, du moins ouvertement, appelé à la démission de Habib Essid et se dit attaché à le soutenir publiquement. Et pourtant, la Kasbah annonce, à la surprise générale aujourd'hui, que Essid est prêt à céder sa place pour un chef de gouvernement d'union nationale.

Ce nouveau gouvernement devra être soit « politique par excellence », selon les revendications de Nidaa Tounes qui se dit attaché à ce que l'un des siens soit placé à sa tête sous prétexte que « dans le gouvernement actuel, on compte de nombreux technocrates qui n'ont pas été capables d'assumer leurs responsabilités et de prendre des décisions et dont le rendement est inférieur aux ministres dits politiques ». « L'étape à venir est purement politique et nécessite des décisions difficiles et des réformes, ce qui implique des politiciens », affirme Abdelaziz Kotti.

Le chef du gouvernement a rencontré aujourd'hui les représentants des partis de la coalition gouvernementale auxquels il a annoncé qu'il démissionnera prochainement et qu'il sortira « par la grande porte » dans une volonté de ne pas fuir ses responsabilités. Lors de cette réunion, les parties réunies ont affirmé ne pas assumer l'échec du gouvernement Essid.
En effet, Habib Essid a été placé à la tête d'un gouvernement composé de politiques et de technocrates dans une période délicate pour le pays afin d'entreprendre les réformes nécessaires et de trouver des solutions urgentes à des dossiers épineux qui trainent. Rien n'indique que son successeur, dont on ignore le nom aujourd'hui encore, pourra assurer un meilleur rendement. Plusieurs noms ont été prononcés aujourd'hui mais aucun d'eux ne jouit d'un réel plébiscite pour l'instant.


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