Le directeur général de la sécurité sociale au ministère des Affaires sociales Kamel Madouri, a affirmé, dans une interview accordée ce vendredi 14 octobre 2016, au micro de Hamza Belloumi sur Shems FM, la reprise des négociations entre le ministère et les pharmaciens. Il a précisé que le ministre et le PDG de la CNAM ont proposé un ensemble de mesures dans la séance de négociation du 7 octobre pour trouver une sortie de crise. M. Madouri a rappelé que la relation liant la CNAM aux fournisseurs de soins est un partenariat basé sur une responsabilité commune, un esprit de consensus et qui est au service de l'assuré. Donc, il est évident pour lui qu'on ne peut pas prendre en otage le droit à la santé, pour «des désaccords et pour un léger retard». Il a expliqué que les délais stipulés dans l'accord sont de 14 jours et que le retard de 25,8 jours n'est pas si grave que ça. Il a indiqué que la Pharmacie centrale permet un payement dans un délai allant d'au moins 15 jours (commande d'urgence) à au moins 65 jours, avec possibilité de rééchelonnement. Il a rappelé que la CNAM est tributaire des entrées en ressources de la CNSS et la CNRPS, qui sont payées trimestriellement.
Kamel Madouri a indiqué que la CNAM a pris des dispositions unilatérales pour que les affiliés au système du tiers payant (ou communément connu par le système de Médecin de famille), ne soient pas lésés. Il a souligné que la décision du syndicat des pharmaciens est illégale : il s'agit d'une rupture de contrat unilatérale et arbitraire, qui concerne une partie du contrat.