Dans une déclaration accordée à Radio Mosaïque Fm, aujourd'hui dimanche 6 novembre 2016, Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a indiqué que la Centrale syndicale a présenté des propositions, mais que le gouvernement semble sous influence étrangère, en l'occurrence des pressions de la part du Fonds monétaire international (FMI). Or, précise le syndicaliste, « le FMI n'a pas à s'immiscer dans les décisions politiques souveraines de la Tunisie, mais le gouvernement donne l'impression qu'il est obligé de donner satisfaction aux injonctions de cette instance financière internationale à savoir le gel des majorations salariales, ce qui conduirait à l'instabilité sociale ».
« Nous demeurons ouverts à toutes les initiatives du pouvoir, mais nous continuons à mobiliser nos bases et nous avons pris nos dispositions pour toute éventuelle action pour défendre les intérêts des travailleurs. Et c'est à la Commission administrative de l'Union de décider des diverses formes d'actions dont notamment la grève générale dans la Fonction publique, les marches et les sit-in à l'intérieur ou autour du siège de l'Assemblée des représentants du peuple », a-t-il précisé en substance. Nous préférons ne pas en arriver là, mais il semble que, par ses choix erronés, le gouvernement pisse à plus d'escalade, a conclu Sami Tahri. S.H