La quinzaine d'hommes d'affaires, invités vendredi par le président de la République, sont à la tête des plus grands groupes du pays. Connaissant la plus part, leurs sociétés sont auditées par des Commissaires aux comptes et suivies par des équipes financières à la pointe. Cotés en bourse pour la plus part, leurs Etats financiers sont publiés et sont relativement beaucoup plus transparents que les entreprises publiques (celui qui dit le contraire, doit le démontrer, ma preuve c'est notamment leurs déclarations annuelles et leurs Etats financiers publiés et certifiés par les meilleurs cabinets de la place).
Leurs impôts sont scrutés à la loupe et payés annuellement. Aucun de ces hommes d'affaires n'est sorti dans les médias ou n'a râlé ou n'a fait grève lorsqu'on lui a imposé dans le projet de Loi de finance 2017, 7,5% d'impôts sur le bénéfice en sus et une augmentation de leur IRPP.
Appelés par le président de la République et le chef du gouvernement, ils ont répondu présents et ils s'engagent à investir des centaines de milliards dans les régions et à créer des dizaines de milliers d'emplois. Les remboursements de leurs engagements bancaires sont à jour pour la plus part, aucune défaillance n'est signalée à leur encontre à ce que je sache.
Depuis le 14 janvier 2011, ils ont été diabolisés, malmenés, entravés dans la gestion de leurs entreprises avec les grèves et les revendications à répétitions. Ils ont résisté, ils n'ont pas quitté le pays, ils ont continué à produire et aujourd'hui ils s'engagent à investir encore.
Ce soir, j'ai voulu les saluer et leur rendre un hommage sincère. Certains diront que je suis libéral et capitaliste, eh ben si ça leur convient, pas de problème tant que je soutiens le labeur et la création de richesses. Les idéologies fallacieuses, le populisme, la promiscuité et le culte de l'échec et de la décadence ne m'ont jamais attiré. Je préfère séduire un jeune par la réussite que par l'échec et les lamentations. Vive la Tunisie et les Tunisiens qui continuent à croire en leur pays et à ne pas l'abandonner!