Le dirigeant démissionnaire de Nidaa Tounes, Abdelaziz Kotti, est intervenu ce vendredi 16 décembre 2016 sur Shems FM, où il a commenté la démission du directeur de la sûreté nationale, Abderrahman Haj Ali. Face à l'idée que le cadre sécuritaire s'était donné à une surveillance de plusieurs personnalités politiques parmi lesquelles le fils du président de la République, Hafedh Caïd Essebsi, ce qui avait engendré qu'on demande sa mise à l'écart, M. Kotti a expliqué qu'il y avait sûrement d'autres raisons qui ont poussé M. Haj Ali à démissionner.
L'ancien dirigeant au sein de Nidaa Tounes a en outre relevé que ces pratiques de surveillance n'avaient plus lieu d'être et qu'elles appartenaient à une autre époque. « Il y a aujourd'hui un consensus pour dire que cette personne a fait un travail remarquable au sein du ministère » a fait remarquer M. Kotti.
Parlant des répercutions de cette démission sur l'état sécuritaire dans le pays, Abdelaziz Kotti a dit que l'institution sécuritaire tunisienne est un ensemble de responsables et d'organes qui ne peut être affecté par une démission.