La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, était l'invitée de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM ce lundi 26 décembre 2016 pour s'exprimer sur le retour des terroristes en Tunisie et sur le dispositif juridique prévu par l'article 25 de la Constitution. Elle a affirmé que la sûreté nationale du pays est au dessus de toute autre considération reniant catégoriquement la possibilité d'un retour aménagé des terroristes en question. Elle a également ajouté, à propos des terroristes qui ont commis des exactions, qu'ils sont habitués aux meurtres et à la terreur, posant la question de « comment les accueillir de nouveau dans le pays » ?
Abir Moussi a également évoqué l'article 25 de la Constitution qui stipule qu' « Il est interdit de déchoir de sa nationalité tunisienne tout citoyen, ou de l'exiler ou de l'extrader ou de l'empêcher de retourner à son pays » insistant sur le fait que cet article doit impérativement être révisé et prévoir la déchéance de nationalité dans certains cas et notamment celui des terroristes de retour en Tunisie. A ce sujet, elle a appelé la société civile, les partis politiques et les organisations nationales à faire pression ensemble en faveur d'une révision des lois pénales pour les rendre plus strictes et de l'article 25 de la Constitution. La présidente du PDL s'est également exprimée sur les faussaires de passeports qui ont aidé les terrosristes à circuler librement, indiquant qu'ils doivent également être trouvés et jugés.
Concernant la loi antiterroriste, Abir Moussi a posé la question de savoir si le dispositif qu'elle prévoit est suffisant dans le contexte actuel de retour des terroristes en Tunisie.