Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a affirmé lors de son interview accordée à Nessma Live et aux radios partenaires qu'il n'est plus possible de poursuivre l'application de la loi 52, notamment la peine de prison. « Un an de prison c'est trop. Celui qui fume un premier joint n'a pas à être emprisonné, un blâme ou une amende suffisent. Les jeunes ayant juste fumé un joint, sortiront de la prison comme des criminels confirmés. Je vais être, finalement contraint de réunir le Conseil national de sécurité pour demander à ce que les jeunes ne soient plus poursuivis pour consommation ».
Le chef de l'Etat a indiqué, de ce fait, qu'« il faut une solution radicale et qu'il n'est plus question d'arrêter les jeunes pour consommation de cannabis ». Et d'ajouter qu'on ne peut rien reprocher aux magistrats, puisqu'ils ne font qu'appliquer un texte de loi déjà existant, et ne peuvent même pas appliquer l'article 53, réitérant que cela ne peut plus durer.