Le directeur du cabinet présidentiel, Slim Azzabi a assuré, ce soir du jeudi 27 avril 2017, que le projet de loi de la réconciliation économique et financière permettra de relancer l'économie tunisienne. « Il ne s'agit pas d'une initiative prise à la hâte, c'est un projet mûrement réfléchi. Le but étant de donner un nouveau souffle à l'économie tunisienne et d'encourager les investisseurs. Il permettra de compléter la loi de la justice transitionnelle. D'ailleurs, ce projet ne s'oppose pas à ses dispositions », a-t-il indiqué lors de son passage chez Myriam Belkadhi sur le plateau de « 24/7 ».
D'autre part, il a tenu à préciser que la réconciliation n'implique pas le pardon systématique. « On ne pardonne pas non plus, puisque toute personne qui bénéficiera de la réconciliation devra, d'abord payer ses dettes envers l'Etat. Cet argent sera consacré au développement régional. Ceux qui serons pardonnés, sont les fonctionnaires ayant juste exécuté les ordres et les personnes impliquées dans les affaires de change ». Par ailleurs, il a affirmé que la présidence de la République ne cherche, en aucun cas, à faire passer le projet par la force, « la preuve est que ce projet de loi est attendu depuis deux ans. Et nous sommes ouverts à toutes les propositions de modification et d'amélioration. Notre objectif est regagner la confiance des gens et d'impulser l'économie». M. Azzabi est, également, revenu sur les accusations formulées par Ridha Belhaj à son encontre, « En ce qui concerne l'interview censurée, le directeur de la chaîne Hannibal Tv avait déjà indiqué que je ne suis pas impliqué dans cette histoire. Quant à son départ de la présidence, je suis tenu par l'obligation de réserve et je ne peux rien lui répondre : Que Dieu l'oriente vers le bon chemin ».