« Certaines parties au pouvoir ont intérêt à garder ouverte la plaie El Kamour, à maintenir un état de tension, en particulier dans le sud. Une blessure ouverte à toutes les possibilités … ou peut-être des zones de tension de réserve pour la création de nouvelles cartes et pourquoi pas se précipiter sur elles et les transformer en bases stratégiques… » a écrit ce mercredi 7 juin 2017, Sami Tahri. « Ces parties ne veulent pas d'une solution issue de la société civile ou des organismes nationaux et plus particulièrement l'UGTT. Elles ont des agendas électoraux et tout est bon à instrumentaliser, même les jeunes qu'on charge pour envenimer la situation » a ajouté le secrétaire général adjoint de l'UGTT, dans un post publié sur les réseaux sociaux.
Sami Tahri a précisé qu'il estime que les manifestations d'El Kamour sont un mouvement rebelle de jeunes sans projet, que nombreuses parties ont essayé de soumettre et d'instrumentaliser. Il a souligné que l'appel fait à l'UGTT pour aider à désamorcer la crise et les propos incendiaires et menaçants, tenus par le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle dans une réunion tenue au matin à Tataouine alors qu'elle était prévue l'après-midi en présence du SG de l'UGTT, lui ont fait comprendre certaines choses et tirer les conclusions citées plus haut.