Lorsque le premier bateau est arrivé de Marseille à Zarzis, le nouveau propriétaire de la patente de Nidaa Tounes, en a profité, certainement sur les conseils de ses nouvelles recrues toutes autant illuminées les unes que les autres, pour se faire écrire un statut ou il se gargarisait d'avoir tenu l'une des promesses du programme électoral de Nidaa Tounes.
Ce que ne dit pas notre cher nouveau patron du parti, issu d'un simulacre de congrès putschiste à Sousse, c'est les promesses non tenues. Ce que ne dit pas cette sommité politique qu'on n'a jamais entendu dans un débat de fond et qui n'a fait qu'une apparition télévisée unique conduite par le prodige Borhen Bssais, c'est pourquoi le groupe parlementaire de son parti, est passé de 84 à 56 députés.
Il ne dit pas non plus qu'il est à l'origine de tous les conflits qu'a vécu Nidaa Tounes depuis avant les élections, empêchant à cette époque toute évolution du parti dans le sens d'une meilleure construction, comme il ne dit pas que toutes les divisons qu'il y a eu après les élections, il en est la principale cause.
Hafedh Caïd Essebsi ne nous explique toujours pas pourquoi il a fait rentrer Chafik Jarraya a Nidaa Tounes malgré la forte opposition des cadres de Nidaa et à leur tête Walid Jalled à cette époque. Il ne nous dit pas pourquoi le parti, dont il est le premier responsable, s'est vidé de toutes ses compétences.
Hafedh se souvient du programme de Nidaa Tounes a l'arrivée de ce premier bateau à Zarzis, mais oublie la grande batterie de promesses non tenues et en premier lieu la non-aliénation au parti Ennahdha. Mais Hafedh est tellement mal entouré qu'il en est astreint à une mémoire bien courte.