Avec un programme alléchant et comportant de nombreuses stars internationales de grande renommée, dont notamment l'Américaine Beth Hart, qualifiée comme étant la vedette incontestée du rock et du soul californien, le Festival international de jazz de Tabarka annonçait la couleur dès la soirée d'ouverture. L'organisation, en revanche, ne semble pas avoir suivi le haut niveau de la programmation. Hier, des dizaines de fans, munis de leurs billets, n'ont pas pu entrer à la Basilique du centre-ville de Tabarka où se déroulait la soirée du samedi 22 juillet 2017. Motif invoqué : une salle archicomble alors que plusieurs spectateurs n'ont pas pu accéder au spectacle et que d'autres ont dû faire la queue pendant des heures avant de se trouver une place. Ces incidents ont suscité le mécontentement de nombreux spectateurs qui ont réagi sur la toile pour exprimer leur colère. Certains de leurs commentaires, ont d'ailleurs été supprimés par l'administrateur de la page officielle du festival, ce qui a ravivé encore plus leur colère. Plusieurs d'entre eux ont, par ailleurs, menacé de porter plainte appelant au remboursement de leurs billets.
Pour faire un peu plus de lumière sur ces incidents ayant créé le buzz sur les réseaux sociaux, Scoop Organisation, dirigée par Mourad Mathari, a rendu public un communiqué, ce matin du dimanche 23 juillet 2017, dans lequel le producteur affirme « regretter les défaillances enregistrées» puisque, selon lui, entre 30 et 50 spectateurs, bien que disposant de leurs billets, n'ont pas pu accéder au lieu du spectacle. Scoop Organisation a tenu à se désengager de toute responsabilité dans ce qui est arrivé dans la mesure où sa mission se limite à la programmation qui est, selon ses termes, extraordinaire, alors que « l'organisation du festival relève d'un Comité d'organisation nommé par les autorités… ».