Le festival s'étalera, cette année, sur quatre jours avec 8 concerts (deux concerts par soirée) et la participation d'artistes de talent de la scène musicale nationale et internationale. C'est dans un lieu bien particulier que s'est tenue une conférence de presse, hier, pour annoncer la programmation de la deuxième édition du festival Sicca Jazz qui se tiendra du 17 au 20 mars au Kef. Organisateurs, journalistes et autres partenaires et amis du festival se sont réunis dans un wagon d'un train de la Sncft qui accompagne cette nouvelle édition. Organisée par l'association «Culture et développement», le Sicca Jazz s est donné, depuis sa création, pour vocation de devenir un festival d'envergure internationale et une grande destination pour les artistes et les mélomanes du jazz. «Sicca Jazz est toujours crédible malgré quelques petites lacunes de la première édition», a annoncé son directeur, Ramzi Jbebli, à cette occasion. Il est revenu sur la crise que vit le milieu culturel en insistant sur l importance de la contribution des différents protagonistes outre les institutions publiques. C'est dans ce cadre, justement, que s'inscrivent les actions de l'association Culture et développement, centrées sur l'élaboration et la gestion de projets culturels participant au développement de la région du Kef, misant sur le rôle capital de la culture dans le développement local. Un programme varié Pour cette deuxième édition, le festival s'étalera sur quatre jours avec 8 concerts (deux concerts par soirée) et la participation d'artistes de talent de la scène musicale nationale et internationale. La soirée d'ouverture se fera avec «les chants des montagnes», un spectacle inédit, spécialement créé pour Sicca Jazz par Adene Helali et le metteur en scène Ghazi Zoghbani sur des arrangements de Sami Ben Said. La soirée inaugurale se poursuivra avec le luthiste libano-allemand Rabii Abou Khalil. La seconde soirée sera teintée de sonorités Desert Blues, Stambeli, Rock et des Fusions du groupe keffois «Lulia» et se poursuivra avec le saxophoniste, compositeur et arrangeur français, Guillaume Perret. La troisième soirée débutera avec le Jazz Club de Tunis pour se poursuivre avec la diva de la Soul nigerio-américaine, Leyoka. La clôture sera assurée par l'artiste tunisien et son groupe Hayar Hamdi en première partie et en clou de la soirée le grand batteur et percussionniste ivoirien, Paco Servy. Comme dans la première édition, d'autres activités culturelles et artistiques annexes réservées au public ont été prévues par l'organisation en marge du festival. Au menu, des master-class avec le Jazz club de Tunis, un des piliers de la culture Jazz tunisienne, qui travaille sur la fondation d'une big band 100% tunisienne. Du 17 au 19 mars, seront proposées des résidences artistiques au Centre des arts dramatiques et scéniques, à la Basilique et au Musée, des workshops en Street Art sur 200 m du mur du Stade de Tajérouine entamé lors de la première édition 2015. Un déjeuner sera organisé, le 19 mars, au barrage Mallègue avec ROAD 66. Au programme également un circuit touristique de 3 jours qui sillonnera toute la région du Kef. L'histoire aura son mot à dire en faisant découvrir aux visiteurs les vestiges romains et autres monuments historiques de la région. Les enfants ne seront pas oubliés et afin de permettre aux parents d'assister aux concerts du festival et attirer le plus grand nombre de spectateurs, le festival a prévu des spectacles dédiés aux enfants lors des soirées pour les occuper, garantir leur sécurité et les initier à la vie culturelle. Ils pourront profiter d'ateliers de marionnettes, qui seront animés par des spécialistes dans le domaine. Le Centre National des Arts Dramatiques du Kef accueillera, chaque jour du festival, un spectacle de marionnettes avec une animation de clown. Par ailleurs, un prix spécial des tickets de train a été fixé par la Sncft (pour les détenteurs de billets d accès pour le festival), afin d'encourager les festivaliers à prendre part à cette nouvelle édition. Bon festival !