Quelques minutes seulement après l'annonce du remaniement ministériel, ce mercredi 6 septembre 2017, les réactions commencent à fuser sur les réseaux sociaux. Imed Daïmi, député Irada s'est insurgé contre la nomination de Lotfi Brahem à la tête du ministère de l'Intérieur. « Cette nomination suspecte est un indice concret de la volonté de Béji Caïd Essebsi et de l'organisation qui l'entoure de porter un coup au processus démocratique… Lotfi Brahem est le second sécuritaire en poste qui viendra occuper cette fonction après Habib Ben Ammar qui l'a fait au lendemain du coup d'Etat du 7 novembre, et il est soutenu par le mafieux Kamel Letaïef. Sa nomination est une catastrophe nationale qui engendrera la détérioration de la situation de l'institution sécuritaire, qui commençait à peine à se redresser » a ajouté le député dans un post partagé sur Facebook.
Imed Daïmi a appelé, « les âmes libres » à se présenter à l'ARP, le 13 septembre, durant la plénière consacrée au vote de confiance, « pour refuser le fait accompli et mettre les députés devant leur responsabilité dans ce grand crime qui peut mener la Tunisie vers le chaos qu'elle a pu éviter après la révolution du 17 décembre ».