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Success Story Yassine Jaziri : Je suis un joaillier des sentiments !
Publié dans Business News le 24 - 09 - 2017

Il n'a que 21 ans mais il est déjà considéré comme un prodige du bijou sur le marché tunisien de la joaillerie de luxe. Bénéficiant de sa propre identité stylistique, Yassine Jaziri, monte en puissance en révolutionnant les codes de l'orfèvrerie traditionnelle. Un outsider perfectionniste et audacieux aujourd'hui placé sous le feu des projecteurs et, pour qui, le bijou est un gage authentique d'amour !

Le parcours d'un artiste et entrepreneur dans l'âme

Titulaire d'un baccalauréat Mathématiques qu'il a décroché à l'International School of Carthage (ISC), Yassine Jaziri a par la suite intégré l'université tunisienne Mediterranean School of Business (MSB) où il poursuit actuellement des études de management. Il est issu d'une famille de bijoutiers grâce à laquelle il a bénéficié de la transmission d'un savoir-faire artisanal perfectionné depuis 1918 par son arrière-grand-père, Amor Jaziri. Mais Yassine Jaziri est un explorateur qui se risque en élaborant de nouvelles approches de la joaillerie en évitant soigneusement les sentiers battus.
C'est ainsi qu'à l'âge de 16 ans, il crée un prototype personnalisé de bracelet avec ses propres initiales. Le modèle fait fureur auprès de ses amis du lycée qui lui en commandent un chacun. Le succès est au rendez-vous et Yassine Jaziri commence petit à petit à se faire connaitre. En 2012, il élabore alors sa première collection de joaillerie.

Le raffinementet l'élégance du bijou comme mots d'ordre !

Ses collections sont à la fois traditionnelles et contemporaines. En autodidacte, il explique sa phobie de la standardisation et son goût pour l'originalité et l'onirisme. Il aime créer des pièces uniques car pour lui, « chaque personne est unique ». Pour ce faire, Yassine Jaziri suit attentivement et minutieusement chaque étape de la création du bijou qu'il a pensé. « Les idées me viennent en observant la nature ou un tableau d'art après cela je pense le bijou à ma manière » a-t-il mentionné à propos de ses sources d'inspiration. Son univers est féerique et pour lui chaque pièce raconte une histoire narrative ce qui donne à ses créations joaillières une dimension artisanale.
Il collabore par ailleurs avec une dessinatrice française qui travaille pour le compte des plus grandes maisons de joaillerie. A ce sujet, il a souligné : « Je ne suis pas un designer, j'explique mes idées avec des croquis puis leur conception se fait en 3D. Après cela, le bijou prend vie ». Fantaisiste, Yassine Jaziri explique son attraction pour les matériaux exotiques comme le galuchat ou cuir de raie, un matériau rare, précieux et très résistant.

La croissance de la marque Yassine Jaziri

« En tant que jeune créateur, je veux bien sûr prendre de l'ampleur mais cela sans affecter la marque de fabrique Jaziri » a expliqué Yassine Jaziri ajoutant que le luxe et l'exclusivité restent son ultime priorité. Il a ajouté que, pour le moment, sa marque évolue progressivement et qu'il ne cherche pas à griller les étapes. Anticonformiste, il a mis en avant son désintéressement vis-à-vis des règlesdu marché de la joaillerie mentionnant que « l'aspect économique m'exaspère un peu et je ne veux pas me contenter d'observer les chiffres comme le font les entrepreneurs purs et durs ».Une âme d'artiste challenger qui a également fait savoir qu' « Il y a beaucoup de grandes familles tunisiennes bijoutiers de père en fils, je réalise que je ne suis pas le premier bijoutier à Tunis mais, de tous mes concurrents, je suis le seul à avoir osé relever le défi en devenant créateur et non pas bijoutier-commerçant ».

Yassine Jariri : Les critiques me permettent d'avancer !

« On me critique souvent à cause de mon jeune âge en me disant que, provenant moi-même, d'une famille de bijoutiers je n'ai pas réussi un grand exploit. Ces critiques ne m'affectent pas vraiment, elles me permettent plutôt d'avancer davantage et de me démarquer » a expliqué Yassine Jaziri précisant qu'il se finance seul. Aujourd'hui, il expose ses créations dans la boutique familiale au centre commercial Zéphyr de la Marsa qui est tenue par sa mère.


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