Dans un communiqué rendu public vendredi 13 juillet 2018, l'Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT), est revenue sur la polémique autour de l'internement de la jeune fille Nouha, à l'hôpital psychiatrique Razi. L'Instance a indiqué qu'une équipe de ses membres s'est rendue sur les lieux afin de vérifier les rumeurs. Il s'est avéré, suite à cette visite, que l'internement a été autorisé par le Procureur de la République près du Tribunal de première instance de Jendouba en se basant sur une évaluation médicale psychiatrique conformément à la loi.
L'INPT a également souligné qu'il n'existe aucun lien entre les croyances, les convictions, les pratiques ou les idéologies du patient et l'hospitalisation d'office. Cependant, cette hospitalisation se fait au cas où le patient nie sa maladie, représente un danger pour lui ou pour son entourage ou encore au cas où il refuse le traitement. Les enquêtes de l'Instance se poursuivront dans ce sens.