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Chine-Afrique-Tunisie et routes de la Soie : une vision à long terme
Publié dans Business News le 04 - 09 - 2018

Le Programme Régional Sud Méditerranée de la Konrad-Adenauer-Stiftung, représenté par Dr Canan Atilgan, a mis en ligne en juin 2018 et publié une étude approfondie et inaugurale pour la région maghrébine et la Tunisie rédigée par Mehdi Taje, professeur de géopolitique et de prospective, Directeur de Global Prospect Intelligence, en collaboration avec le Contre-Amiral (R) Tarek Faouzi El-Arbi. Cette étude intitulée « Les nouvelles routes de la Soie et l'Afrique du Nord : quelles synergies ? » aspire à lever le voile sur ce projet de projection de puissance impériale inédit dans l'histoire de la Chine, d'en examiner les ressorts géopolitiques, économiques, culturels, etc. avoués et non avoués, d'en décrypter l'impact sur notre voisinage euro-méditerranéen et en Afrique du Nord afin d'identifier des orientations stratégiques permettant aux autorités tunisiennes d'en tirer le meilleur parti et de dégager une vision stratégique à court et à moyen terme quant à son positionnement au sein de ce projet qu'elle ne peut manquer.
Le 11 juillet 2018, la Tunisie et la Chine signait lors du 8ème Forum sino-arabe tenu à Pékin un MoU marquant son adhésion au projet BRI (Belt and Road Initiative). Il ne s'agit que d'une première étape, le contenu et les modalités restant à définir par les deux parties.

Chine-Afrique : une relation stratégique

Le sommet Chine-Afrique se tenant à Pékin les 3 et 4 septembre 2018 insuffle un nouvel élan à la coopération sino-africaine. Tout en soulignant la singularité des relations entre la Chine et l'Afrique, le Président chinois Xi Jinping annonce 8 nouvelles orientations stratégiques définissant le cadre de coopération entre les deux entités et 60 milliards de dollars de financements chinois sous différents formats. Ce sommet intervient dans le sillage des visites de Theresa May et d'Angela Merkel les 28 août et les 29 août 2018 respectivement en Afrique du Sud et au Kenya pour la première et au Sénégal, Ghana et Nigéria pour la seconde afin de mettre en avant le projet « compact with Africa ». L'Afrique est au cœur des convoitises.

Compte tenu de la forte implantation chinoise en Afrique, le continent est au cœur du projet BRI. Premier partenaire commercial de l'Afrique, Pékin ambitionne d'atteindre le seuil des 400 milliards de dollars d'échanges commerciaux avec le continent à l'horizon 2020. En 2016, la Chine, dépassant la France, l'Italie et les Etats-Unis, se hisse au premier rang des investisseurs dans le continent avec un volume investi de 36,1 milliards de dollars. 10.000 entreprises chinoises sont implantées en Afrique, 90 % étant privées.

L'Afrique au cœur du projet BRI
Le projet BRI vise à insuffler une nouvelle dimension, un nouvel élan, à la relation entre la Chine et l'Afrique. Certains analystes le perçoivent en tant « qu'accélérateur de la Chinafrique ». Dans son discours lors du sommet Chine-Afrique, le président chinois Xi Jinping abonde en ce sens en soulignant : « face aux enjeux de notre époque, la Chine est prête à promouvoir ensemble avec les partenaires internationaux l'initiative "la Ceinture et la Route". Nous espérons donner de nouvelles forces motrices au développement commun à travers cette nouvelle plateforme de coopération internationale et la transformer en une route de paix, de prospérité, d'ouverture, de développement vert et d'innovation et une route d'échanges entre les civilisations ».
Pékin change progressivement de paradigme et aspire à renouveler et à diversifier sa relation avec l'Afrique. Avec une classe moyenne estimée par la Banque Africaine de Développement (BAD) à 350 millions de consommateurs, le continent représente un réservoir de matières premières et de ressources énergétiques qu'il convient de sécuriser mais également un marché significatif pour les entreprises publiques et privées chinoises. Ainsi, tout en diversifiant son approvisionnement en matières premières stratégiques, la Chine ambitionne d'ériger l'Afrique en plateforme de production de produits vers l'Europe et dans une moindre mesure vers les Amériques : « la banque mondiale évalue à 86 millions le nombre d'emplois qui pourraient être ainsi créés par les entreprises chinoises en Afrique, dont une grande partie sera occupée par des Chinois »[1].
Il s'agit, du fait d'un accroissement du coût de la main d'œuvre chinoise, de délocaliser certaines activités en Afrique, transformant le continent en « usine de la Chine »[2]. Pékin bénéficie ainsi des accords commerciaux préférentiels entre l'UE et certains pays africains : « On passe petit à petit d'un modèle fondé sur l'exploitation des matières premières à un modèle reposant sur l'utilisation des ressources humaines »[3].

Parallèlement, le projet BRI va permettre, en dynamisant les relations entre la Chine et l'Afrique, une pénétration renforcée des entreprises et des marques chinoises au sein du continent de plus en plus convoité par les grandes et moyennes puissances (Etats-Unis, Inde, Russie, Turquie, pays du Golfe, Brésil, pays européens, etc.). Le secteur privé chinois est de plus en plus impliqué en Afrique, finançant des projets estimés à 10 milliards de dollars. A la date du 2 février 2018, l'initiative chinoise des nouvelles routes de la Soie associe 5 pays africains : L'Ethiopie, l'Egypte, le Kenya, l'Afrique du Sud et plus récemment le Maroc.
Cette nouvelle vision portée par le projet BRI dicte la construction d'infrastructures d'envergures afin de fluidifier les échanges : « ces richesses humaines ou matérielles nécessitent cependant, pour être utilisées à bon escient, de consacrer des investissements massifs aux infrastructures. Ainsi, en janvier 2015, Pékin a signé un mémorandum avec l'Union Africaine pour constituer un réseau de transport commun entre les 54 pays du continent qui sera composé de lignes de chemin de fer, y compris à grande vitesse, d'aéroports, de routes et d'autoroutes. Ce plan est déjà engagé avec la signature d'un contrat de 13 milliards de dollars portant sur un réseau ferroviaire au Nigéria, de 3,8 milliards au Kenya, de 4 milliards en Ethiopie et de 5,6 milliards au Tchad. La Chine envisage également de construire des ports modernes à Dar es-Salaam (Tanzanie), à Maputo (Mozambique), à Libreville (Gabon), à Tema (Ghana) et à Dakar (Sénégal) »[4].
A ce stade, le projet BRI, via la route maritime de la Soie et la construction d'infrastructures, semble privilégier l'Afrique de l'Est. Il s'appuie sur trois Etats : le Kenya, l'Ethiopie et Djibouti : « les ports, les voies ferrées et les routes sont largement financés par la Chine : 4 milliards de dollars pour relier l'Ethiopie à Djibouti, 13 milliards pour irriguer le Kenya d'un maillage de voies ferrées, etc. Plus de la moitié des investissements prévus par la Chine dans le cadre de cette nouvelle Route de la Soie iront à l'Afrique. Ce sont principalement les installations portuaires qui sont concernées. L'encerclement du continent par une dizaine de ports financés par la Chine correspond ainsi à cette « ceinture » évoquée par Pékin. 90 % des importations et des exportations africaines passent par la mer. Durban en Afrique du Sud et Port-Saïd en Egypte étant les deux plus importants ports de conteneurs du continent africain, il était indispensable de proposer d'autres portes d'entrée dans la corne de l'Afrique et en Afrique de l'Ouest et du Nord »[5]. La prise de contrôle de ports stratégiques, initialement à visée commerciale, sera très certainement complétée par un volet militaire, à l'instar de Djibouti. Comme le souligne Xavier Aurégan, « la base militaire djiboutienne serait ainsi le premier maillon d'une plus large couverture du continent permettant, à terme, le déploiement d'avions de combat, de forces spéciales et de troupes aéroportées »[6].
Plus globalement, trois corridors semblent être envisagés par Pékin afin d'irradier dans toute la région d'Afrique de l'Est : « l'axe nord, de Djibouti à Djouba, dans le Sud-Soudan, est aujourd'hui le plus avancé. Les Chinois, très présents sur le port de Djibouti, sont partie prenante dans la construction et l'exploitation de la ligne ferroviaire jusqu'à Addis-Abeba. Un axe sud, ferroviaire et routier, depuis Dar Es Salam en Tanzanie devrait contourner le lac Victoria, remonter vers le Burundi et le Rwanda pour atteindre le Kivu en République Démocratique du Congo. Enfin, le corridor Nord, projet le plus ambitieux, englobant transport routier, ferroviaire, fluvial, et pipeline, vise à relier l'océan Indien aux pays enclavés, Ouganda, Burundi et Rwanda, par le port de Mombasa au Kenya. Il est très largement financé par la Chine avec notamment l'apport de 4,5 milliards de dollars par l'Exim Bank of China »[7].
[8]

En Afrique de l'Est, Djibouti occupe une position stratégique le long de la composante maritime de la route de la Soie. Ce micro-Etat constitue la porte d'entrée, le point de départ des futurs corridors chinois vers l'Afrique de l'Est. En effet, « Pékin mise sur ce débouché maritime incontournable, au carrefour entre l'Afrique de l'Est, l'Asie, l'Europe et la péninsule Arabique, dans le cadre de son projet des nouvelles routes de la Soie »[9]. Comme le souligne Xavier Aurégan, « cette double vocation de hub commercial et stratégique ne peut s'incarner et se matérialiser qu'à travers les infrastructures manquant aux intégrations régionale et continentale. Point de départ d'un corridor est-africain qui reste à définir, Djibouti est le mieux placé pour devenir ce pivot logistique entre mondes arabe, africain et asiatique »[10]. A la faveur des investissements chinois, Djibouti poursuit une vision destinée à le hisser au rang d'Etat pivot dans la région à l'image d'un Singapour ou d'un Dubaï d'Afrique de l'Est : « Le holding China Merchant détient 23,5 % du principal port et 40 % de la future zone franche. Djibouti compte sur les Chinois pour asseoir ses ambitions. « Nous voulons être le hub logistique et industriel d'Afrique de l'Est, une plateforme de transbordement air et mer, avance le ministre. Le Singapour de la Corne de l'Afrique, glisse-t-il même, en souriant »[11].
[12]
La route de la Soie sahélienne
Certaines sources évoquent la possibilité de conférer au projet BRI, suivant une logique horizontale, une dimension continentale via une route de la Soie terrestre dite « sahélienne » visant à connecter l'Afrique de l'Est, plus précisément l'Ethiopie, au Nigéria et à l'Afrique de l'Ouest. Le trajet le plus court initialement prévu consistait à construire des infrastructures passant par le Soudan du Sud, la République Centrafricaine (RCA), le Cameroun (région du Lac Tchad) pour rejoindre le Nigéria. La déstabilisation du Soudan du Sud et de la RCA entrave durablement ce projet.
[13]
L'exacerbation de la menace incarnée par Boko Haram et la déstabilisation du Darfour ont été perçues par la Chine comme des manœuvres dilatoires pilotées par les puissances occidentales afin de bloquer cette initiative d'envergure. Pragmatique, Pékin contourne les obstacles et conceptualise un trajet alternatif reliant Port-Soudan sur la mer Rouge à Douala au Cameroun en passant par le Tchad (projet CTS[14]) : « les Chinois semblent maintenant vouloir relier Port Soudan au port de Douala au Cameroun sur l'Atlantique au moyen d'un futur chemin de fer au Tchad. Il a été annoncé, à l'été 2014, que la Chine fournirait un financement de 2 milliards de dollars pour cette entreprise mais, depuis lors, très peu d'informations ont filtré sur ce projet »[15]. Parallèlement, pour un montant prévu de 11 milliards de dollars, Pékin ambitionne de construire trois routes de la Soie nigérianes, dont la principale reliant Lagos à Calabar le long de la côte atlantique. Moyennant une jonction entre Calabar et Douala, le Nigéria serait ainsi connecté à la route sahélienne CTS. Dans le cadre de cette manœuvre, le Tchad occupe une position centrale d'Etat pivot. Le verrou tchadien, à la croisée des ambitions des puissances occidentales au Sahel et de la Chine et dans une moindre mesure de la Russie se positionnant en RCA et au Soudan, se retrouve dans une situation délicate, exposé à des tensions ethniques, politiques et économiques intérieures. Il se sait ciblé.
[16]

A moyen terme, si cette voie sahélienne se matérialise, elle sera certainement connectée aux infrastructures d'Afrique de l'Est. La Tunisie pourrait d'ores et déjà, via un partenariat avec une Libye reconstruite, explorer la possibilité et les divers scénarios lui permettant de se connecter à cette voie horizontale en rejoignant N'Djamena au Tchad.



Afrique-Chine-Tunisie : une vision à long terme

A ce stade, les autorités tunisiennes ne semblent pas avoir conceptualisé de vision à long terme permettant de tirer le meilleur parti du projet BRI en l'insérant dans une dynamique géographique, économique, stratégique, culturelle et humaine en mesure de doper l'économie et la croissance tunisienne à court terme et d'accroître la connectivité de la Tunisie à moyen terme en la positionnant en pivot entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique.

En ce sens, afin de renforcer l'attractivité du site Tunisie, Tunis devrait réfléchir aux modalités de son insertion au sein du projet BRI suivant une vision à long terme, valorisant sa position géographique au centre d'une verticale Europe-Maghreb et Afrique.

A ce stade d'évolution du projet BRI, il est possible de formuler une hypothèse de travail appelée à être développée ultérieurement en examinant sa faisabilité et son intérêt auprès de Pékin : la Tunisie, au cœur de la Méditerranée, devra renforcer ses relations avec l'Italie, terminus de la route maritime de la Soie. Conjointement avec la Libye (entité tuniso-libyenne), la Tunisie se positionnera en Etat pivot établissant la jonction entre les pays d'Europe du Sud privilégiés par le projet BRI, à l'instar de l'Italie, et la route sahélienne de la Soie reliant l'Ethiopie ou le Soudan au Cameroun-Nigéria. La jonction s'établira depuis une route terrestre reliant la Tunisie à N'Djamena au Tchad en passant par le territoire libyen (cette route, à l'état de projet, constitue un tronçon de la route Tripoli-Le Cap s'étendant sur 10.808 Km). Cette route de la soie sahélienne pouvant être connectée aux différentes infrastructures d'Afrique de l'Est, la Tunisie permettrait la jonction entre l'Europe du Sud et l'Afrique de l'Est suivant une route terrestre africaine et la voie maritime transitant par le Canal de Suez. L'adhésion de la Tunisie à la COMESA élèvera l'attractivité du site Tunisie. La ligne maritime reliant le port de Radès à Qingdao en Chine pourrait constituer le premier jalon : « en réaction au lancement de cette nouvelle ligne, le Directeur du commerce extérieur au ministère tunisien du Commerce, Khaled Ben Abdallah, pense que la rentabilité de pareille ligne pourrait générer une plateforme commerciale triangulaire reliant la Chine, l'Afrique de l'Est et la Tunisie, d'où l'impératif d'une exploitation optimale de cette ligne maritime »[17].
[18]

Tunis, le 4 septembre 2018
Géopoliticien et prospectiviste, Directeur de Global Prospect Intelligence
[1] « Ces marques chinoises qui débarquent en Afrique », Sébastien Le Belzic, Le Monde, 22 janvier 2018, consultable au lien suivant : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/22/ces-marques-chinoises-qui-debarquent-en-afrique_5245298_3212.html
[2] « L'Afrique pourrait devenir l'usine de la Chine », Sébastien Le Belzic, Le Monde, 5 octobre 2016, consultable au lien suivant : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/05/l-afrique-pourrait-devenir-l-usine-de-la-chine_5008690_3212.html
[3] « L'Afrique pourrait devenir l'usine de la Chine », Sébastien Le Belzic, Le Monde, 5 octobre 2016, consultable au lien suivant : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/05/l-afrique-pourrait-devenir-l-usine-de-la-chine_5008690_3212.html
[4] « La Chine et la nouvelle route de la Soie : vers le plus grand empire de l'Histoire ? », Caroline Galactéros, revue Géopolitique, mai 2016.
[5] « L'Afrique au cœur de la nouvelle route de la Soie », Sébastien Le Belzic, Le Monde, 24 avril 2017, consultable au lien suivant : http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/04/24/l-afrique-au-c-ur-de-la-nouvelle-route-de-la-soie_5116739_3212.html
[6] « Djibouti, porte d'entrée africaine des nouvelles routes de la Soie», Xavier Aurégan, revue Diplomatie, N°90, Janvier-Février 2018, p.52.
[7] « L'Afrique, terre de conquête des entreprises Chinoises », Anne Cheyvialle, Le Figaro, 17 janvier 2017, consultable au lien suivant : http://premium.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/17/20002-20170117ARTFIG00268-l-afrique-terre-de-conquete-des-entreprises-chinoises.php
[8] “Sahel and Sub-Saharan Africa : The New Chinese Silk Road and the Global Geopolitical Interconnection of the 21st Century”, Marco Massoni, Osservatorio Strategico 2017 – Year XIX issue I.
[9] « L'Ethiopie, nouvelle usine du monde », Emeline Wuilbercq, Le Monde, 11 août 2017, consultable au lien suivant : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/11/l-ethiopie-nouvelle-usine-du-monde_5171211_3212.html
[10] « Djibouti, porte d'entrée africaine des nouvelles routes de la Soie», Xavier Aurégan, revue Diplomatie, N°90, Janvier-Février 2018, p.53.
[11] « Les nouvelles routes de la soie : les Chinois sortent Djibouti des sables », Anne Cheyvialle, Le Figaro, 3 août 2018, consultable au lien suivant : http://premium.lefigaro.fr/conjoncture/2017/08/03/20002-20170803ARTFIG00187-les-nouvelles-routes-de-la-soie-les-chinois-sortent-djibouti-des-sables.php
[12] Source Le Figaro : http://premium.lefigaro.fr/conjoncture/2017/08/03/20002-20170803ARTFIG00187-les-nouvelles-routes-de-la-soie-les-chinois-sortent-djibouti-des-sables.php
[13] « La guerre hybride peut causer des ravages à travers l'Afrique de l'Ouest : la route de la Soie au Sahel », Andrew Korybko, Oriental Review, 17 mars 2017, Mondialisation.ca, consultable au lien suivant : https://www.mondialisation.ca/la-guerre-hybride-peut-causer-des-ravages-a-travers-lafrique-de-louest-la-route-de-la-soie-au-sahel/5585962
[14] Projet Cameroun-Tchad-Soudan.
[15] « La guerre hybride peut causer des ravages à travers l'Afrique de l'Ouest : la route de la Soie au Sahel », Andrew Korybko, Oriental Review, 17 mars 2017, Mondialisation.ca, consultable au lien suivant : https://www.mondialisation.ca/la-guerre-hybride-peut-causer-des-ravages-a-travers-lafrique-de-louest-la-route-de-la-soie-au-sahel/5585962
[16] Ibid.
[17] « Tunisie-Chine : la ligne maritime entre Radès et Qingdao rééquilibrerait les échanges commerciaux », Amel BelHadj Ali, Webmanagercenter, 4 décembre 2017, consultable au lien suivant : https://www.webmanagercenter.com/2017/12/04/413294/tunisie-chine-la-ligne-maritime-entre-rades-et-qingdao-reequilibrerait-les-echanges-commerciaux/
[18] Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_des_routes_transafricaines


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