Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, Président de la République et Chef suprême des forces armées, M. Kamel Morjane, ministre de la Défense nationale a ouvert, mercredi, à Gammarth (banlieue nord de Tunis), les travaux du 18e congrès de la Société internationale de droit militaire et de droit de la guerre (AISBL) qui se tient, du 6 au 8 mai. Ont pris part à la séance d'ouverture du congrès, notamment, le ministre belge de la défense, le président et le secrétaire général de l'AISBL, les membres du conseil supérieur des armées, le gouverneur de Tunis et les présidents et membres des délégations participantes. M. Kamel Morjane a indiqué, dans son allocution, que la tenue de ce congrès sous le haut patronage du Président Zine El Abidine Ben Ali illustre, de nouveau, l'attention présidentielle accordée à l'armée nationale et la sollicitude constante dont il entoure les affaires de cette institution, en général, et la justice militaire, en particulier, afin que ce secteur vital s'adapte aux impératifs de la société tunisienne et contribue au développement intégral du pays et à la garantie de son invulnérabilité et de sa sécurité. Il a indiqué que le choix de la Tunisie par la Société internationale de droit militaire et de droit de la guerre, pour abriter son 18ème congrès, le premier qui se tient en dehors du continent européen, traduit la considération pour la place privilégiée et le niveau distingué atteints par le droit et la justice en Tunisie et qui reflète l'enracinement de la Tunisie dans son environnement euro-méditerranéen. M. Morjane a ajouté que ce choix est une affirmation de plus de la place dont bénéficie la Tunisie à l'échelle internationale, de la confiance et de la considération dont elle jouit, à travers son engagement constant à œuvrer, avec l'ensemble des composantes de la communauté internationale, au respect et à l'application du Droit international en général, y compris, le Droit international humanitaire ainsi qu'à travers sa bonne organisation des manifestations et conférences internationales. Il a affirmé que la Tunisie demeurera un pont de rapprochement civilisationnel et social contribuant d'une manière agissante, au renforcement de la coopération et de la solidarité entre les peuples et les Etats, au service de la paix et de la sécurité dans le monde, conformément aux orientations tracées par le Président de la République. Après avoir rappelé les principaux ouvrages publiés aux époques anciennes sur le droit de la guerre, notamment, la Loi de Hammourabi, le ministre a indiqué que la Tunisie d'aujourd'hui, qui est un prolongement de Carthage d'hier et de la civilisation arabo-musulmane, est imbue de la sublime religion islamique fondée sur la tolérance, l'ouverture, l'authenticité et le respect de la liberté de l'autre.