INFOTUNISIE – Consciente de l'importance de son patrimoine historique et archéologique, la Tunisie oeuvre à préserver ses richesses patrimoniales et historiques à travers l'aménagement, l'entretien et la préservation des différents monuments historiques et sites archéologiques. Dans ce contexte, le gouvernorat de Bizerte a consacré une enveloppe de 10 millions de dinars pour le réaménagement du port phénicien connu sous le nom du «vieux port» et ses deux «anges gardiens» en l'occurrence la quai Khmais Tarnen et la mosquée «Ksiba», la Tour Andalouse ainsi que les « Zawias » des Saints Sidi Mostari, Sidi Jalouli et Sidi Salem. Avec la participation de promoteurs et jeunes diplômés en gestion, les travaux de réaménagement ont ciblé certains sites bizertins, notamment Ghar El Melh et ses fameux tours ottomans, le célèbre musée d'Utique, première colonie phénicienne du 12ème siècle A .J.C et grand port aux temps de Jules César. Force est de savoir que la Tunisie a mis en place, à ce propos, un cadre législatif souple, de façon a encourager et inciter le secteur privé à contribuer dans la préservation du patrimoine tunisien, sa gestion et tirer profit des opportunités qu'il offre notamment en matière d'investissement, d'emploi et de croissance du secteur touristique… L'importance de l'héritage culturel, historique, et patrimonial des pays et sa dimension internationale se traduit notamment par la « naissance » de plusieurs organismes nationaux et mondiaux actifs dans ce domaine surtout après la 2ère Guerre mondiale avec une dynamique onusienne visible dans les diverses ratifications qu'elle a mené dans ce sens, ainsi que l'UNESCO qui a lancé, à son tour, des sous-organisations chargées de préserver les bâtiments historiques et les sites archéologiques. Parmi elles, figurent le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS) et le Conseil international des Musées (ICOM)…