INFOTUNISIE – Ayant dans son gibier cinématographique plusieurs films documentaires, notamment « Kafichanta» en 1999, «Raies labhar» en 2002, «Choft ennjoum fil kayla» en 2006 et «Femmes et foot»… le cinéaste tunisien Hichem Ben Ammar vient de nous raconter une nouvelle histoire, à travers son tout dernier documentaire, «kène ya ma kène fi hadha ezzamène» (un conte de faits), présenté à la presse et aux professionnels en avant première, mercredi 23 décembre 2009, à la salle «Africart» à Tunis. Produit par « 5/5 productions» et tourné à Tunis, Paris, Bruxelles et Londres, «kène ya ma kène fi hadha ezzamène» raconte, pendant 85 minutes, l'histoire d'un jeune virtuose, Anas Romdhani qui a développé des aptitudes hors du commun, lui permettent d'accéder, le 14 septembre 2007, à la «Yehudi Menuhin School», prestigieuse école fondée en 1962 par le célèbre violoniste et chef d'orchestre américain Yehudi Menuhin. Etant une académie connue pour sa formation de jeunes virtuoses en provenance du monde entier, le «Yehudi Menuhin School» a fait bénéficier Anès Romdhani d'unn bourse d'étude jusqu'à 2014, sachant que le jeune violoniste tunisien est le deuxième enfant arabe à avoir pu intégrer cette école britannique extrêmement sélective. A travers ce film, Hichem Ben Ammar narre toute une biographie d'un jeune brodige, qui a hérité de son père, tromboniste d'orchestre et de son grand-père, la fibre musicale, ce qui a été pour lui une sève nourricière le préparant à un grand avenir musical… Plusieurs facteurs ont contribué à la réussite et à la créativité du jeune violoniste notamment l'intervention de l'association « mawel » pour tout ce qui est soutien matériel et financier, mais aussi l'apport de musiciens de renommée tels que l'interprète et violoniste russe David Oïstrakh, ainsi que des musiciens des plus réputés. Le film sera projeté dans le cadre du festival du documentaire «DOC A TUNIS » au mois d'avril prochain.