INFOTUNISIE – Aux côtés de ceux sud africain et ex-Yougoslave, le cinéma mexicain sera l'invité d'honneur et l'ambassadeur du cinéma d'Amérique centrale et ses divers thème de prédilection de la 23e édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) démarrées il y a quelques jours pour se poursuivre jusqu'au 31 octobre 2010, proposant au grand public un métissage multicolore de cultures et industries cinématographiques. En effet, 14 films mexicains récents, produits entre 1973 et 2009, sont au programme de cette version 2010 des JCC, illustrant le reflet de l'engagement de l'Institut mexicain du cinéma auprès des jeunes réalisateurs. Parmi les questions incarnées à travers ces films mexicains, le mal de vivre, l'exclusion ou la marginalité. Et pour ne citer que cet exemple, le classique «El Castillo de l a Pureza» (1973) d'Arturo Ripstein invite les mélomanes du 7e Art dans un périple dans le temps retraçant – d'après un fait divers réel – l'histoire d'un homme qui enferme les membres de sa famille pendant 18 ans. Par ailleurs, et parmi un total de 49 œuvres cinématographiques entre long-métrages (compétition officielle), court-métrages (compétitions officielle et nationale) et documentaires, les JCC engagent ses adeptes dans la découverte d'un véritable univers cinématographique ex-Yougoslave. Et ce, dans une tentative de déchiffrer les codes d'une mosaïque des Balkans et de mettre en relief la diversité de ce cinéma à travers les œuvres de ténors comme Emir Kusturica et celles de réalisateurs de la génération montante qui signent parfois des œuvres collectives à l'exemple de «Some other stories" (2010). En effet, plusieurs nations nées de la partition yougoslave sont représentées dans cette rétrospective qui comprend 13 films de Serbie, Slovénie, Croatie, Bosnie, Macédoine et Monténégro, produits entre 1985 et 2010.