Un atelier d'information sur les nouvelles dispositions relatives à l'application de la convention sur le commerce international de la faune et la flore sauvages menacées d'extinction (CITES) à l'importation et l'exportation de l'Anguille a démarré mardi, à Tunis.L'organisation de cet atelier intervient à la suite de la décision de 14ème session de CITES, à La Haye, d'inscrire l'anguille, à l'annexe deux de la convention qui entrera en vigueur à partir de 13 mars prochain. Cette annexe porte sur la faune et la flore non menacées d'extinction mais dont la surexploitation pourraient menacer leur existence. Ainsi, l'anguille ne peut être exportée ou importée qu'à la seule condition de présenter au préalable un permis de CITES délivré par l'organe de gestion concerné. Il s'agit en Tunisie de la direction générale des forêts et l'Institut national des sciences et technologies de la Mer. L'objectif recherché est de préserver cette espèce marine et son rôle dans l'écosystème. L'atelier vise à fournir aux participants des informations et à leur inculquer la compétence nécessaire à l'application de la CITES en ce qui concerne la faune marine et la flore marine et la législation locale relative à la gestion de la richesse halieutique. La manifestation, organisée par la Direction générale des forêts et le Fonds international pour le bien être des animaux IFAW, est destinée notamment aux exportateurs d'anguille et aux différentes parties concernées par la convention (ministère, douane, institut). A l'ordre du jour de l'atelier, dont les travaux se poursuivront jusqu'à jeudi 26 février, l'examen de questions relatives à la faune et la flore de la Méditerranée concernées par la Convention CITES, l'élevage de l'anguille en Tunisie, la législation locale relative la richesse halieutique en Tunisie, les mesures relatives à la quarantaine, à l'importation et l'exportation de la faune et la flore marine. La convention CITES, entrée en vigueur à partir de 1975, est un mécanisme organisant le commerce international des espèces marines menacées d'extinction. Quelque 174 pays y ont adhéré. La première annexe de cette convention porte sur la liste des espèces (faune et flore) dont la commercialisation est interdite, tandis que l'annexe deux porte sur la faune et la flore non menacées d'extinction mais dont la surexploitation pourraient menacer leur existence. La troisième annexe porte sur les espèces menacées d'extinction dans un pays donné et que ce pays réclame son inscription sur la liste.