Des responsables du ministère de l'Industrie et des représentants des sociétés pétrolières ont effectué une visite à Tataouine. Le but est de concrétiser le programme d'employabilité dans la région. Les deux parties sont parvenues à un accord permettant la création de plus de 218 postes d'emplois directs et indirects au sein des sociétés pétrolières. Selon un communiqué rendu public vendredi 27 mai 2011, le nombre d'établissements inexploités des champs pétrolifères à Tataouine ne dépasse pas les 6 institutions. Ce qui équivaut à un démenti quant aux rumeurs qui disent que 100 sociétés pétrolières œuvrent dans la région. Ces sociétés sont : la société italo-tunisienne d'exploitation pétrolière (SITEP), le groupe pétrolier italien ENI, la société énergétique autrichienne OMV, la société canadienne STORM, la compagnie pétrolière canadienne Winstar, et la société de développement et d'exploitation du permis du sud (SODEPS). Ces entreprises emploient actuellement 500 personnes, sans compter les emplois offerts par les sociétés d'approvisionnement et de services pétroliers. Le problème réside dans les demandeurs d'emplois. Ils ne réclament qu'un travail au sein des sociétés pétrolières. Le salaire minimal demandé est à l'ordre de 1000 dinars sans aucune compétence. Cela ne traduit qu'une contradiction à ce qui a été convenu depuis les premières négociations. Notons que les 218 nouveaux contrats présentent une première tranche d'une politique d'employabilité intéressante dans la région.