« Le texte de référence actuel de la Cour des Comptes est dépassé. Son actualisation est primordiale pour le bon déroulement de notre tâche. Nous travaillons encore avec les mêmes textes de l'ancien régime. Ce dernier a fait du rôle de la Cour des Comptes un acte de contrôle formel et non pas dissuasif », a indiqué M. Chedli Srarfi, rapporteur général de la Cour des Comptes. Lors de la réunion périodique avec les médias, tenue mardi 28 juin 2011 au Premier ministère, le rapporteur a affirmé que la Cour des Comptes n'a pas les dispositions indispensables pour le contrôle des financements des partis. Depuis le début de l'année 2011, 60 juges ont effectué 20 missions de contrôle sur terrain dans différentes institutions, dont la télévision tunisienne. Le 26ème rapport de la Cour des Comptes indique que la TV tunisienne souffre d'une défaillance de gestion. Elle loue un matériel à des prix exorbitants. Elle permet en outre d'exploiter son matériel pour le compte d'autrui sans suivi de l'opération. Ce ci a permis d'amortir un matériel estimé à plusieurs milliers de dinars. Le 16 avril 2010, la TV tunisienne a enregistré la perte de certains luminaires utilisés pour le tournage de la mission de « Entre les lycées ». Concernant la Société Tunisienne d'Electricité et de Gaz, (STEG), plusieurs défaillances ont été relevées, notamment dans le respect des délais. Plusieurs projets d'électrification programmés au sein du 10ème plan de développement, ont enregistré 3 ans de retard. La société n'a pas respecté en outre les textes régissant les contrats. Elle a changé la nature de certaines demandes de convention.