La fermeté est de rigueur. Beji Caïd Essebsi a dit, lundi 18 juillet 2011, la détermination du gouvernement de transition à s'opposer aux extrémistes dont l'intention est de faire échouer l'opération électorale. L'ordre doit être établi. Les fauteurs de troubles seront poursuivis. L'équipe gouvernementale achèvera sa mission dès l'avènement de la Constituante. Le peuple tunisien ne se laissera pas abuser par les partisans de l'anarchie et de la violence. Il défendra les acquis de la Révolution. Aussi les électeurs seront-ils nombreux à répondre au devoir des urnes. Ils choisiront en leur âme et conscience les personnes qui décideront de leur avenir. Ils l'exécuteront pour la première fois dans l'histoire de la Tunisie moderne. Le scrutin révèlera le degré de maturité des Tunisiens et leur aptitude à choisir les partis politiques et les personnalités qui les représenteront. Aux dernières intentions de vote, les sondages montrent que les Tunisiens seront des millions à aller aux urnes. Il convient, vu les enjeux, d'être plus nombreux à se décider, à être plus déterminés. Est-il besoin de préciser que le vote favorisera les partis les plus représentatifs, les plus rassembleurs, ceux qui auront su présenter les programmes les plus engageants, les mieux ficelés, les plus crédibles, les plus consistants et surtout les plus transparents ? Il ne fait pas de doute que des élections libres et volontaires désigneront des personnes aptes à légiférer en vue d'établir une Constitution qui engagera tous les Tunisiens. D'où la gravité du choix des électeurs. Il est capital que les Tunisiens votent massivement et en connaissance de cause. Il y va du devenir de la démocratie et de l'avenir de la Tunisie. La construction de la démocratie est à ce prix. Une Tunisie respectueuse des valeurs de la Révolution se fait un devoir de lutter contre tous ceux qui militent en faveur d'idées contraires aux principes pour lesquels des Tunisiens ont payé de leur vie et de leur avenir. Elle le criera haut et fort lors des prochaines élections de l'Assemblée nationale constituante. M. BEDDA