Moez Ben Ali, tête de liste de « Erraya Alwataniya » (liste indépendante) sur France 1 pour les élections de la Constituante veut lancer un nouveau parti. Il s'agit de l'Union des forces citoyennes tunisiennes : « Je suis un enfant de la Tunisie, pétri par la culture du terroir et abreuvé par l'histoire d'une civilisation millénaire. Je suis aussi celui qui connaît l'Occident de l'ouverture, et de la pluralité culturelle. La création de ce parti s'inscrit dans une volonté citoyenne, car je veux un parti où les Tunisiens ont envie de débattre et de partager des idées pour faire avancer la Tunisie nouvelle. Je ne veux pas d'un parti où chacun vient avec l'étiquette de son écurie. Je veux un parti ouvert à tous, ouvert au monde, ouvert aux idées neuves. Notre objectif est de défendre cette citoyenneté, ce droit des binationaux, droit de participation à la reconstruction de notre pays sur la base d'une démocratie durable et d'un développement économique équitable. Nous œuvrons pour une législation juste qui garantit les droits de citoyenneté pour tous les Tunisiens résidant à l'étranger, qui leur donne la possibilité de participer efficacement à la vie politique, qui leur permet de se présenter aux élections présidentielles et leur donne le droit de présider des parties politiques en tant que binationaux et Tunisiens résidant à l'étranger. Qu'on abroge la loi qui interdit aux binationaux d'être élus (articles 35, 56 bis et 59 de la l'ancienne constitution) et que chaque électeur devienne candidat. Nous voulons renforcer le rôle des Tunisiens vivant à l'étranger en tant que vecteur incontournable de l'évolution du pays. Ces compétences doivent être impliquées dans le développement du pays. La communauté des Tunisiens résidant à l'étranger forme une richesse humaine indéniable. De ce fait, il est indispensable de mettre à contribution son expertise pour la concrétisation des programmes de développement de la Tunisie ; loin tout extrémisme idéologique. Nous basons également notre action sur la défense des droits humains en œuvrant pour l'égalité et la séparation des pouvoirs. Ceci sans oublier l'égalité entre l'homme et la femme, la liberté du culte, la protection de l'environnement, l'équilibre régional.». Lui succédant, la secrétaire général du parti, Wassila Ltaief, docteur en droit de la famille et en droit international et avocate, à Paris, a précisé que les forces tunisiennes à l'étranger, soi un million, constituent une richesse humaine indéniable :. « De ce fait, il est indispensable de mettre à contribution leur expertise pour la concrétisation des programmes de développement de la Tunisie. Nous sommes présents dans toutes les instances et notre ambition est de continuer à offrir aux opérateurs économiques et sociaux un espace commun. Cette génération de la rive Nord pourra apporter sa contribution à celle de la rive Sud et construire ensemble la Tunisie nouvelle ».