A bout d'arguments pour ce qui est de convaincre les autorités compétentes de mettre fin au commerce illicite et aux étalages anarchiques qui, selon eux, grève sérieusement leur chiffre d'affaires, les commerçants, toutes activités confondues, ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Par le biais de leur chambre syndicale, ils comptent faire signer une pétition qu'ils présenteraient au gouverneur dans une énième tentative d'information sur ce phénomène qui défigure la ville et qui leur cause un manque à gagner considérable. L'on n'a nullement peur des mots et l'on va jusqu'à lancer une sorte d'ultimatum. Soit une solution est rapidement et définitivement recherchée pour éradiquer cette anomalie, soit ils appellent tous les commerçants de la ville de Bizerte à observer des sit-in à durée progressive. Et si cette solution ne suffit pas, le syndicat menace de lancer une vaste campagne de désobéissance civile, voire fiscale. A noter que les commerçants locataires des stands du marché Slaheddine Bouchoucha de Bizerte refusent toujours de s'acquitter de leurs loyers auprès de la mairie propriétaire-bailleresse et qu'une affaire en justice est en cours entre l'institution municipale et les locataires.