Une rencontre d'affaire business to business, B to B, entre des investisseurs tunisiens et italiens, a eu lieu, lundi 7 mai 2012, au siège de l'Institut Arabe Des Chefs d'Entreprises, IACE. Adler, Bucchi, Ibix Srl, Corradi Spa, Fiocci Spa, ICA Spa, SIREA Spa, Proteo Engineering telles sont les sociétés italiennes accueillies à l'IACE. Elles œuvrent dans la construction des bâtiments, bois et meubles, Packaging, électricité, et PVC. Le rendez-vous a été organisé par la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie, CONECT, l'Agence de Promotion des Investissements, API, et SDI Group Med. La rencontre a comme objectif de mettre en relation les hommes d'affaires tunisiens et italiens pour propulser, booster et dynamiser l'économie tunisienne et le climat d'investissement. Dans la petite salle de conférences de l'IACE, huit tables rondes ont été installées pour les rencontres BtoB. Des Tunisiens s'interrogent et les Italiens répondent. Une ambiance conviviale d'affaires se dégage. Parmi les invités, Sabri Sta, un jeune responsable de la cellule veille stratégique au Pôle de Compétitivité de Bizerte : « Nous avons une base de données où figurent les investisseurs cherchant des partenariats ou ayant besoin de conditions spécifiques pour réaliser leurs projets. Je suis ici, afin de faire connaître les avantages de la ville de Bizerte pour les investisseurs italiens. Ainsi, je pourrais attirer des investissements vers ma région». A côté, une jeune demoiselle attend son tour pour prendre sa place à la table. C'est Yosra Fourat, responsable commerciale de la société I3C. Elle est venue chercher des relations d'investissements avec les Italiens : « Ma société exporte du matériel électrique pour les bâtiments. J'ai déjà échangé avec un investisseur italien des produits que je cherche et c'était intéressant. Je vais tout noter et proposer les produits de cet investisseur à mes clients puisque nous faisons aussi l'intermédiaire ». Retiré de la foule, le gérant de la société EPME, une société tunisienne qui exporte le génie civil et la main d'œuvre qualifiée est incisif : « Nous cherchons des marchés pour exporter notre savoir faire en génie civil, ou le génie électrique de leurs projets en Tunisie. Après un premier contact avec un investisseur italien, je peux dire que c'était une réaction favorable. Toutefois, j'ai un reproche sur cette rencontre. Je vois de jeunes responsables commerciaux et non les vrais décideurs italiens. A mon avis s'ils avaient vraiment l'intention de tisser des partenariats avec la Tunisie, ils auraient dus venir en personne, et c'est pour cela que je suis un peu retiré ».