La démission du ministre des Finances, Houcine Dimassi, a suscité de vives réactions et fait couler beaucoup d'encre. Le porte-parole du gouvernement, Samir Dilou, a précisé sur les ondes de Jawhara FM, que le gouvernement Jebali n'était pas du tout au courant de la démission de Houcine Dimassi. Il s'est dit surpris par la démission du ministre des Finances : « Nous étions en pleine réunion vendredi 27 juillet 2012, M. Dimassi a fait une intervention mais n'a jamais laissé entendre qu'il allait démissionner. Pour le moment, je n'ai pas de commentaires à faire là-dessus. Houcine Dimassi n'a jamais été mis sous pression par le gouvernement. ». Le secrétaire général du Congrès pour la République et ex-ministre de la Réforme administrative, Mohamed Abbou, a déclaré à Mosaïque FM que la démission du ministre des Finances était légitime. M. Abbou a, toutefois, précisé que les raisons que M. Dimassi avait présentées ne sont pas convaincantes surtout celles qui concernent les indemnisations des anciens prisonniers politiques. Pour sa part, M. Noureddine Bhiri, ministre de la Justice, a affirmé que les mêmes ondes que la démission de M. Dimassi est la preuve que les membres du gouvernement sont libres de leurs choix : « Cette démission montre que le régime adopté par le gouvernement est un régime démocratique où chaque ministre est libre de son choix ».