Le parti Al Jomhouri section de Bizerte a organisé, à l'occasion de la fête de la République, une rencontre avec ses militants et des sympathisants. Libellée « nous sommes tous Al Jomhouri pour la préservation des valeurs républicaines », la rencontre est la première d'une série que la section a programmée pour meubler les nuits ramadanesques. Aussi, promet-on une dizaine de réunions-débats qui s'étaleront du 27 juillet au 24 août et qui auront lieu principalement à Bizerte, mais également à Ras-Jebel, Menzel Bourguiba et Joumine. Elles seront animées par les responsables du parti en collaboration avec différents spécialistes qui auront à analyser la situation des secteurs socio-économiques. Lors de la rencontre du 27 juillet, c'est Yassine Brahim, secrétaire exécutif du parti « Al Jomhouri » qui est venu discuter avec les militants et les sympathisants « la situation politique du pays : réalités et perspectives ». M. Brahim a brossé, en la circonstance, un tableau -des plus noirs !- mais réaliste de la passe difficile que traverse le pays sous « la dictature naissante de la Troïka et de sa principale composante Ennahdha, ainsi que celle d'une Constituante mise sous influence ». Il a passé en revue les derniers événements ainsi que les « incidents » ayant émaillé la vie sociale, économique et politique, mettant en exergue les tentatives déployées par les gouvernants actuels pour mener le pays vers une situation de non-retour. Répondant aux interventions de l'assistance, le responsable républicain a assuré que son parti veille au grain et qu'il « aurait à combattre pied à pied et de faire front aux visées hégémoniques du gouvernement provisoire. » Il a admis, par ailleurs, que les actions dans les régions devront être mieux pensées et en tout cas multipliées : « Nous devrons tous militer pour gagner cette grande bataille et sensibiliser nos adhérents pour rassembler plus de voix. Seul le contact direct et le porte-à-porte nous permettront d'aller de l'avant ».