M. Yassine Brahim, secrétaire général exécutif d'Al Hezb Al Jomhouri, a indiqué, lundi 23 avril 2012, sur les ondes d'Express FM, que la loi de finances complémentaire est « peu pragmatique » : « Si le taux de croissance de 3,5% est réalisable, en comparaison avec l'exercice 2011, d'autres objectifs dont l'augmentation de plus de 20% du budget et de 34% de l'investissement semblent difficiles à atteindre au regard de l'instabilité et de l'insécurité qui prévalent dans le pays ». M. Brahim a mis en doute la capacité du gouvernement de mobiliser, dans les délais d'un exercice fiscal, le montant de 1200 MDT, qui devrait être généré par la confiscation de biens mal acquis. Il a rappelé que le principe n'est pas de vendre ces biens mais de les restituer au peuple. M. Brahim a suggéré de les céder dans une première étape à l'organisme public, la Caisse de dépôt et de consignation, CDC. Il s'est prononcé contre le principe de faire profiter les hommes d'affaires d'une amnistie fiscale qui ne serait, pour lui, qu'une opportunité de plus pour le blanchiment de l'argent : « L'amnistie fiscale ne doit pas être une opportunité pour le blanchiment de l'argent ». M. Brahim a plaidé, plutôt, pour l'institution en leur faveur de taux préférentiels pour le remboursement de leurs créances fiscales. En ce qui concerne son parti, Yassine Brahim a affirmé que la première réunion du son comité central, dimanche 22 avril 2012, a permis de choisir le logo d'Al Hezb Al Jomhouri, mais n'a pas abouti à une solution avec les militants démissionnaires de l'ex-PDP dont plusieurs députés qui entendaient protester par le gel de leurs activités contre le peu de transparence qui avait marqué les récentes élections des congressistes.