Le syndicat général de la culture et de l'information relève, dans un communiqué rendu public, que le gouvernement a mis trop de temps pour l'application de l'accord signé le 6 mars 2012. Il s'agit de l'accord relatif à la reconnaissance du principe de l'indépendance de la télévision nationale et la constitution d'un conseil d'administration composé de représentants pour les différents départements de la société. Le communiqué souligne que le gouvernement n'a toujours pas pris de décision concernant l'amendement des deux arrêtés 115 et 116 et leur activation. Mais, il a profité de l'absence d'un cadre légal pour poursuivre la stratégie de nominations unilatérales et douteuses des cadres des institutions de presse, sans la consultation et la participation des structures représentatives du secteur. Le syndicat général refuse cette politique basée sur l'appartenance politique, comme ce qui s'est récemment passé à Dar Assabah et à la télévision nationale. Le SGCI appelle les journalistes et les travailleurs dans les médias à resserrer les rangs autour de leurs structures, à faire face à ce genre d'agissement et à lutter pour défendre des médias publics indépendants qui rompent avec les pratiques de despotisme et de dictature.