L'Agence européenne du médicament a pris la décision, jeudi 25 juin, d'interdire la vente du Di-Antalvic ainsi que celle de tous ses génériques et, d'une manière générale, tous les médicaments contenant du dextropropoxyphène (DXP) devront être totalement retirés du marché d'ici 12 mois. Motif : le rapport bénéfice-risques n'est pas suffisamment probant. En effet, lorsqu'elle est utilisée en surdosage, cette molécule peut provoquer la mort. Dans certains pays de l'Union européenne, comme le Royaume-Uni ou la Suède, ce médicament est souvent utilisé lors des suicides. D'autre part, en Tunisie, le ministère de la santé publique a pris la décision de retirer 6 types de médicaments calmants les douleurs, du marché tunisien à savoir, Antalgine, Dextro PARACETAMOL, Dialgésic, Di Antalvic, Dolovic, Propofan, et ce dans un délai de trois mois. A partir de cette date, les laboratoires seront interdis de distribuer ces médicaments, et même les médecins ne doivent plus les prescrire aux patients. En fait, le délai de trois mois fixé par le ministère de la santé publique permettra aux médecins de remplacer ces calmants par d'autres. Mr Kamel Idiri, directeur général de la direction de la pharmacie et des médicaments dans le ministère de la santé publique, a déclaré au journal « Echourouk », qu'il n'existe aucun danger en Tunisie, et aucun cas de mort n'a été enregistré à cause de ces médicaments, mais par sécurité toute personne l'utilisant peut consulter son médecin afin d'éviter le risque.