Le Di-Antalvic et plus généralement tous les médicaments contenant du dextropropoxyphène (DXP) vont être retirés de la vente dans un délai de 15 mois, conformément à une décision de la commission européenne et sur recommandation de l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (EMEA). En effet, l'utilisation de ces médicaments peut être à l'origine, en cas de mauvaise utilisation, de graves intoxications susceptibles d'entraîner la mort du patient. Ces décès peuvent survenir en cas de surdosages accidentels ou volontaires, en particulier lors de tentatives de suicide. Mr Kamel Idir, directeur général de la direction de la pharmacie et des médicaments au ministère de la santé publique, a déclaré au journal « Assabah », qu'en Tunisie, les laboratoires seront interdis de distribuer ces médicaments, et même les médecins ne doivent plus les prescrire aux patients, mais les personnes qui prennent actuellement ce traitement peuvent encore continuer à le suivre pendant quelques mois. Mais elles doivent veiller à ne pas dépasser des doses recommandées inscrites sur la notice. « Il n'existe aucun danger en Tunisie, et aucun cas de mort n'a été enregistré à cause de ces médicaments, mais par sécurité toute personne l'utilisant peut consulter son médecin afin d'éviter le risque. », ajoute-il. En fait, le délai de 15 mois (jusqu'à 14 septembre 2011) fixé par le ministère de la santé publique permettra aux médecins de remplacer ces calmants par d'autres.