Il est nécessaire de prendre des mesures juridiques afin de protéger les droits de la femme et lui assurer une représentativité équitable aux assemblées législatives, dans les partis et syndicats, et au sein des organisations de la société civile. C'est ce qu'a affirmé, lundi 29 octobre, Sihem Badi, ministre des Affaires de la Femme. Lors d'une conférence internationale sur la participation de la femme à la vie publique et politique et à la prise de position avec pour thème « Pas de démocratie sans la femme », Mme. Badi a ajouté que la condition de la femme est le vrai baromètre du progrès et de la conscience de la société. Etait également présent à cet événement le président de la République, Moncef Marzouki, qui a donné le coup d'envoi aux travaux de la conférence. Organisée par le ministère de la Femme, en coopération avec le concours du Programme des nations unies pour le développement, PNUD, du Fonds des nations unies pour la population, FNUAP, et du Fonds de développement des nations unies pour la Femme, UNIFEM, les travaux de la conférence s'étalent sur deux journées.