Tunisair a appelé le gouvernement Jebali à la soutenir contre les éventuels risques de la décision d'attribution à des compagnies tunisiennes et étrangères des autorisations pour exploiter la ligne Tunis-Paris et à Qatar Airways l'accord d'exploitation du ciel tunisien à partir de l'Aéroport international Tunis- Carthage (lire notre article). Dans un communiqué rendu public vendredi 02 novembre 2012, le transporteur aérien a demandé le soutien de l'Etat pour lui permettre d'être compétitif lorsque l'Open Sky sera effectif. La compagnie a précisé qu'elle n'a jamais refusé le principe de l'Open Sky. Toutefois, elle propose une ouverture progressive sur les aéroports de Tozeur, Enfidha, Tabarka et Sfax, et celui de Tunis-Carthage. Les cadres de Tunisair ont exprimé, lors de leur entretien avec le ministre du Transport jeudi, leur inquiétude. Ils ont insisté sur le fait que le transporteur aérien ne doit plus écarter des négociations, comme cela aurait été le cas pour le mémorandum d'entente signé entre la Tunisie et le Qatar. Tunisair a précisé que tout accord de coopération doit être équilibré, ce qui n'est pas le cas actuellement, vu que le transporteur aérien n'opère pas sur Doha et qu'il n'a pas la flotte nécessaire, pour le moment, pour aller au-delà de ce point. Par conséquent, cet accord n'est bénéfique que pour Qatar Airways.