La délégation spéciale de Bizerte joint le geste à la parole. Après qu'elle a entrepris l'aménagement de l'espace autrefois dédié à la foire de Bizerte pour y loger les commerçants anarchiques de la ville, elle vient d'émettre un avis, diffusé à une large échelle. En vertu de l'arrêté municipal interdisant l'installation de commerces anarchiques dans le centre-ville, la délégation appelle les commerçants à se rendre au bureau d'ordre de la mairie afin de s'inscrire pour l'acquisition d'un box de négoce sis à l'espace nouvellement aménagé. Les autorités municipales accordent aux commerçants intéressés par cette mesure et installés dans les rues Sassi Bahri, Cheikh Driss et rues adjacentes, un délai s'achevant au 10 décembre prochain. Faute de quoi, ils s'exposent à des poursuites exceptionnelles. Par ailleurs, et alors que des démarches sont entreprises pour juguler le phénomène des constructions anarchiques en différents endroits de la ville, un individu érige en plein centre-ville une bâtisse faite de tôle, devant le regard sidéré des passants. Renseignement pris, il semble que la mairie ait émis une décision de démolition, mais que les autorités chargées de l'exécution traînent le pied. L'on se demande bien pourquoi. Notons que dans le seul chef-lieu de la région, pas moins de 217 constructions anarchiques sont en instance de démolition. M. BELLAKHAL
