En vertu de l'article 16 de la loi des finances qui a été adopté, mardi 25 décembre, par la majorité des députés, en 2013, l'Etat prendra en charge les dettes de la société El Fouledh, dont l'encours est estimé à 60 millions de dinars, MD. Afin de préserver cette société nationale et d'y sauvegarder les emplois, l'Etat prendra en charge le principal de la dette (47,645 MD) et les intérêts (12,644 MD), contractés par El Fouledh auprès de la BNA, de la BH et de la STB. L'agence TAP rapporte que les députés Romdhane Doghmane et Hedi Chaouech ont estimé que la société doit s'acquitter de ses dettes après son rétablissement et la solution des problèmes auxquels elle fait face. Le député Mongi Rahoui a appelé à consacrer le quart des dettes bancaires d'El Fouledh à l'augmentation de son capital, alors que l'Etat prendra en charge les trois quarts des dettes. Pour sa part, le député Mohamed Allouch a proposé l'annulation des dettes de la société envers l'Etat estimées à 29 MD, en vue de contribuer à l'amélioration de sa situation financière. Slim Bésbes, secrétaire d'Etat aux finances, a refusé cette dernière proposition, affirmant qu'il n'est pas possible de grever davantage le budget de l'Etat par des dépenses additionnelles. Notons que la plupart des députés ont, unanimement, constaté que les dettes de la société résultent de politiques erronées de l'ancien régime. Ils ont, en outre, appelé à préserver cette société nationale qui emploie 1 500 personnes et dont la situation s'est améliorée après la Révolution.