23 janvier 1846, une date très significative faisant de notre pays un des premiers à avoir accédé à l'ère de l'égalité entre toutes et tous. Cette date ne fait pas l'objet d'une commémoration nationale malgré son importance et sa symbolique. Il est vrai que notre pays fête le 2 décembre la journée mondiale de lutte contre l'esclavage, mais notre devoir national envers les générations passées et notamment envers les générations futures est de rappeler l'apport de notre pays et sa participation à l'évolution des Droits humains dans leur acception globale, universelle et interdépendante. L'ADLI rappelle : 1. L'importance de consacrer officiellement la journée du 23 janvier comme étant la journée nationale de l'abolition de l'esclavage et de la lutte contre ses nouvelles formes, 2. L'importance de conserver la mémoire nationale et de se rappeler des victimes de ce trainement en Tunisie certes et dans la région aussi; 3. Le devoir qui pèse sur l'Assemblée Nationale constituante de se rappeler de la participation de la Tunisie à la protection des droits humains et à la formation de l'approche globale et universelles de ces droits. 4. La responsabilité de l'ANC de traduire l'héritage humain et universel dans la nouvelle constitution et de transmettre aux générations futures une vision des droits humains qui demeure fidèle à l'apport des tunisiennes et des tunisiens à la conception universelle des droits humains. 5. Notre responsabilité à toutes et à tous ; citoyennes et citoyens, société civile, mass-médias, magistrats et toute femme et tout homme libre d'être vigilant (e)s pour empêcher le retour de toute forme d'esclavage ou de traite humaine. Selon communiqué