Voilà une décision qui a déjà satisfait les Palestiniens et, à contrario, affligé Israël. Depuis le 1er mai 2013, Google a remplacé, dans tous ses produits, la mention « Territoires palestiniens » par « Palestine ». C'est assurément un changement purement symbolique, mais c'est un résultat du vote des Nations Unies et qui se fonde sur l'accession de la Palestine au rang d'Etat observateur à l'ONU, le 29 novembre 2012. Dénoncée par Israël comme une implication surprenante et controversée d'une entreprise internet privée dans la politique internationale, cette décision repose sur le principe que Google consulte une série de sources et d'autorités pour nommer les pays. Pour le cas d'espèce, il suit l'ONU et les organisations internationales dans la régulation des noms de domaine sur Internet comme l'a expliqué Nathan Tyler, porte-parole de Google. Le département d'Etat américain n'a pas voulu prendre position dans un sens ou dans l'autre après la décision de Google, qualifié d'entreprise privée.