Personne ne peut négliger le rôle important joué par l'armée nationale, depuis les événements du 14 janvier, afin de garantir la sécurité, assurer la stabilité du pays et immuniser la Révolution. Malgré cela, notre armée subit, ces derniers jours, une campagne de dénigrement. Le chef d'Etat major des trois armées, Rachid Ammar, a rompu le silence et promis de s'exprimer bientôt, pour répondre aux critiques adressées au commandement militaire. Le journal « Al Chourouk » rapporte dans son édition du samedi 15 juin 2013, selon un agent de l'armée nationale, que tout critique à l'institution militaire pendant cette période fragile de l'histoire du pays a des fins politiques pour miner sa stabilité : « L'armée a réussi aujourd'hui à acquérir la confiance du peuple tunisien. Cette affaire n'a pas été la bienvenue chez certaines parties intérieures, mais aussi extérieures. Cela a soulevé l'ire de nombreux intervenants. Le Général Ammar ne va pas rester les bras croisés face à ces accusations. Je confirme que ses prochaines déclarations amèneraient les personnes concernées à réviser leur position envers l'armée nationale ».