Le pouvoir veut resserrer sa mainmise sur les médias et confisquer la volonté du peuple mais il ne réussira jamais à faire taire les journalistes honnêtes. C'est ce qu'a déclaré le journaliste Zied El Heni. Lors de son passage mardi 17 septembre 2013 sur Mosaïque FM, notre confrère a indiqué que les tensions entre le pouvoir et les médias ne datent pas d'hier : « Les journalistes ont subi toutes sortes de harcèlement et de pressions pendant les mandats de Béji Caïd Essebsi et de Mohamed Ghannouchi ». Zied El Heni a affirmé que le code pénal tunisien est mal outillé parce qu'il a ruiné la vie de plusieurs Tunisiens dont la plupart sont des jeunes. D'après les témoignages qu'il a pu recueillir pendant sa détention à la prison de Mornaguia, des personnes sont détenues depuis plusieurs mois parce que le juge d'instruction n'a pas eu le temps d'examiner leurs procès ou bien pour consommation de Zatla. Le journaliste a salué, par ailleurs, la position des journalistes de la Radio régionale de Tataouine qui ont observé une grève pour protester contre la nomination d'un nouveau directeur sur la base de l'appartenance partisane.
