Le ministre des Finances, Elyes Fakhfakh, a assuré, lors de la séance plénière du mardi 1er octobre 2013 à l'Assemblée nationale constituante, que l'Etat ne compte pas adopter une politique d'austérité, mais une politique de rationalisation : « Si elle était adoptée, la politique d'austérité impliquerait la baisse des salaires dans la fonction publique, le licenciement de fonctionnaires de l'Etat et la privatisation des entreprises étatiques ». Elyes Fakhfakh a reconnu que le budget de l'Etat est caractérisé par une absence de justice sociale et fiscale, ainsi qu'une répartition déséquilibrée des subventions aux produits de consommation.