Après la suspension du dialogue national, faute d'un accord sur le nom du futur Chef du gouvernement, Ahmed Mestiri, l'un des prétendants au trône, multiplie les déclarations aux médias. L'ancien ministre et fondateur du Mouvement des Démocrates Socialistes –MDS- s'est dit prêt de se retirer de la course à la primature : « Si ma candidature va poser des problèmes et va deviser les participants au dialogue national, j'annoncerai mon retrait. Il faut accorder le primat à l'intérêt supérieur du pays ». Dans une interview accordée samedi 9 novembre 2013 à la chaine Al Arabia, Ahmed Mestiri a nié avoir accordé au mouvement Ennahdha des garanties de ne pas ouvrir les dossiers de corruption, si jamais il a été choisit à la tête du nouveau gouvernement. Le candidat au poste de Chef du gouvernement a, en outre, déclaré être en bonne santé et refuse d'être soumis à un examen médical pour le prouver. Pour M. Mestiri, sa capacité à assumer ses responsabilités de Chef du gouvernement doit être évaluée par ceux qui l'auront choisi. Il dit se sentir « subjectivement » capable de mener à bien son éventuelle mission. Les critères pour participer au gouvernement Mestiri sont énoncés par ce dernier : compétence, honnêteté, expérience... et « bien sûr je ne pourrais pas choisir des personnes que je ne connais pas. Si elles portent la responsabilité avec moi, elles ne peuvent pas m'être imposées », insiste-t-il.