Le secrétaire général de la Fédération générale des finances, relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Chedly Baazaoui, a déclaré que les pertes subies par l'Etat, suite à la grève observée par les agents des finances (comptabilité publique, receveurs), les 30 et 31 décembre 2013, sont de l'ordre de 120 millions de dinars, en tenant compte des revenus des recettes des finances évaluées à 60 millions de dinars par jour. De son côté, le ministère des Finances a regretté, dans un communiqué, la grève et ses répercussions négatives sur la bonne marche des affaires de l'Etat et du citoyen. Il a indiqué que l'octroi d'une prime d'incitation aux agents des finances, qui figure à la tête des revendications de la Fédération générale des finances, est une demande irréaliste, notamment en cette conjoncture difficile que traverse le pays. Le ministère a en revanche réitéré son engagement à répondre à cette revendication et à hâter les procédures relatives à son approbation, et ce, en tenant compte des capacités de l'Etat et de la nécessité d'inciter les agents en question.