• La BTS finance 75% des projets présentés par les diplômés de l'université Mr Mohamed Rachid Kechiche, ministre des Finances, a souligné, dimanche 22 février, au cours de la conférence périodique des gouverneurs, la contribution du ministère des Finances au renforcement des efforts de promotion de l'emploi, en dépit des répercussions de la crise financière. Il a précisé à ce sujet que pour la seule année 2009, quelque 13.000 agents et cadres seront recrutés. Il a en outre mis l'accent sur les contributions des agences de la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et des associations de développement dans le renforcement de l'emploi en offrant les financements nécessaires aux jeunes promoteurs, précisant que le montant des lignes de crédit mobilisées par ces structures a atteint 43 millions de dinars. Il a fait remarquer que la BTS est appelée à garantir l'autofinancement pour les catégories non bancables. Concernant la facilitation des procédures, le ministre a ajouté qu'un pacte de financement a été signé afin de déterminer les procédures à suivre lors de la préparation et de l'examen des dossiers au niveau de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises ( BFPME), précisant que les efforts tendent actuellement vers l'unification des mesures à suivre par les banques. Il a souligné l'importance de la coordination avec les autorités régionales afin de faciliter l'action des associations et agences de la BTS d'autant que les dossiers refusés par la banque sont soumis par la suite à ces autorités afin de préciser le motif du refus. Il a précisé que la BTS assure le financement de 75% des projets présentés par les diplômés de l'enseignement supérieur dont le nombre devrait atteindre cette année 11.500 projets. Il a relevé l'accroissement des micro-crédits accordés par les associations dont le nombre s'élève actuellement à 240 appelant à assurer le suivi des activités de ces associations. A cet égard, a-t-il dit, 5 nouveaux indicateurs seront appliqués en vue de renforcer les budgets des associations de développement de 10%. Ils portent sur la densité démographique dans les zones d'activité, le taux de chômage, la position géographique de la région par rapport aux zones de développement régional outre l'ancienneté de l'association et sa capacité de recouvrement des crédits.