L'innovation au sein de l'entreprise constitue un élément important dans son développement et sa pérennité. Les moyens humains de haut niveau sont disponibles pour fournir les meilleures prestations au secteur industriel. L'évaluation stratégique du dispositif national de la recherche et de l'innovation a dans ce sens pour finalité la mise en place d'une carte de recherches en vue de diagnostiquer l'état des lieux selon les spécialités. Cela permet de connaître les points forts et les lacunes au niveau des structures existantes et des compétences disponibles en plus des ressources et des résultats scientifiques. Une démarche rationnelle et scientifique est appliquée pour définir les priorités sectorielles à consolider en répertoriant les principales expériences réussies et en organisant des ateliers de travail visant à sensibiliser les intéressés à la définition des priorités nationales et de les faire connaître. Depuis l'année écoulée déjà, une étude prospective a été lancée au sujet des perspectives de développement du dispositif de la recherche scientifique dans des domaines aussi sensibles que ceux de l'énergie, l'eau, la biotechnologie végétale, les sciences humaines et sociales. Il s'agit pour tous ces secteurs de relever les défis qui se présentent. A la faveur de cette étude, il est devenu aisé de définir les moyens humains et matériels nécessaires comme les laboratoires, compétences scientifiques et les ressources financières. Diagnostiquer les problématiques Compte tenu de tous ces critères, une stratégie future de développement des recherches dans lesdits domaines est en préparation. Elle prend en considération les ressources disponibles et cherche à satisfaire les besoins économiques et sociaux prioritaires. C'est ainsi que près de 22 MD ont été alloués au cours de cette année pour financer les différentes recherches scientifiques à la charge des structures de recherches concernées dans le cadre de programmes spécifiques privilégiant les projets de priorité nationale. L'Etat favorise une réactivité entre le secteur de la recherche et l'environnement économique et social en vue de promouvoir l'innovation et l'investissement dans la recherche et de moderniser la technologie. On a opté, dans sens, pour les réseaux de partenariat pour l'innovation dans les secteurs prioritaires dont ceux qui concernent les technologies de la communication, la biotechnologie, l'énergie, l'eau, le textile, les industries alimentaires… Les objectifs à atteindre et les méthodes de gestion des projets sont définis pour obtenir les meilleurs résultats. Ces réseaux de partenariat concernent les établissements d'enseignement supérieur, les structures de recherches et d'appui et les entreprises économiques. L'objectif est donc de favoriser le partenariat entre les secteurs de la production et de la recherche dans les différentes spécialités — en diagnostiquant les problématiques en vue d'y remédier en recourant aux mécanismes disponibles — ainsi que le transfert de la technologie et la création de projets innovants. Un grand travail attend l'agence nationale de promotion de la recherche et de l'innovation — reliée aux centres de recherches et aux universités — chargée notamment de renforcer le partenariat entre les secteurs de la production et de la recherche et d'inciter et de soutenir les entreprises économiques à réaliser des projets innovants. Les structures de recherche trouvent, de leur côté, l'assistance nécessaire pour protéger les résultats de la recherche scientifique.