• Les grandes entreprises économiques sont appelées au cours de la période 2010-2014 à consacrer 1% de leur chiffre d'affaires à la recherche et à l'innovation • Le transfert de la technologie et la proposition de nouveaux projets innovants réalisables seront, par ailleurs, encouragés Pour améliorer leur compétitivité sur le marché extérieur, les grandes entreprises économiques sont appelées au cours de la période 2010-2014 à consacrer 1% de leur chiffre d'affaires à la recherche et à l'innovation. Elles auront ainsi la possibilité de diversifier leurs produits et de pénétrer de nouveaux marchés qui leur garantissent le développement et la pérennité de leurs activités. Les grandes entreprises économiques seront donc incitées à consacrer ce taux pour financer les activités de la recherche-développement dans le cadre de contrats-programmes. Elles seront également encouragées à consacrer le principe de l'audit technologique en vue d'évaluer leurs capacités dans ce domaine. Ces entreprises ont intérêt à installer des unités de recherche-développement et à parrainer des thèses de doctorat dans des domaines touchant à leurs activités. Par ailleurs, les réseaux sectoriels d'innovation entre des établissements d'enseignement supérieur, des structures de recherche et des entreprises économiques seront favorisés dans le cadre d'un partenariat actif. Les structures d'appui et d'accompagnement, comme les centres techniques sectoriels et les Chambres de commerce et d'industrie, ainsi que les organisations professionnelles et l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation seront également impliquées dans ce réseau, et ce, pour développer le partenariat entre les secteurs de la recherche et de la production. Programmes de valorisation et d'innovation technologique Les problématiques et les besoins seront identifiés en vue d'apporter les réponses appropriées, compte tenu des ressources disponibles. Les programmes de valorisation et d'innovation technologique seront diffusés auprès des différents intervenants dans ce réseau, en encourageant l'échange d'expériences et la culture de l'innovation. L'exploitation des différents équipements scientifiques sera rationalisée pour en tirer le meilleur profit. Le transfert de la technologie et la proposition de nouveaux projets innovants réalisables seront, par ailleurs, encouragés. Des réseaux sectoriels pour l'innovation seront institués dans nombre de spécialités stratégiques comme l'énergie, l'eau, la biotechnologie, l'électronique, les technologies de communication… Des réalisations ont été déjà accomplies à la faveur d'un réseau de partenariat dans le secteur du textile pris en charge par le pôle de développement de Monastir-El Fejja et le réseau de partenariat dans le secteur des industries alimentaires au pôle de développement de Bizerte. Le travail en réseau entre les différents intervenants sera donc d'un grand apport pour les entreprises qui pourront exploiter à bon escient les résultats de la recherche afin d'innover et de diversifier leurs produits, ce qui leur permet de renforcer leur présence sur les marchés traditionnels et de conquérir de nouveaux marchés. De nouvelles perspectives s'ouvrent devant ces entreprises qui sont appelées, cependant, à investir davantage dans le domaine de la recherche, de l'innovation et de la créativité.